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Ces derniers temps, un journaliste espagnol a laissé entendre que la FIFA envisageait sérieusement de retirer à l'Espagne l'honneur d'accueillir la Coupe du monde 2030, et de confier la prestigieuse compétition à l'Arabie saoudite.
En 2023, la FIFA avait pourtant validé la candidature conjointe de l'Espagne, du Maroc et du Portugal comme seul candidat éligible pour l'édition 2030. L'Arabie saoudite, pour sa part, avait limité sa candidature à l'édition 2034, mais les derniers développements pourraient changer la donne.
La décision finale de la FIFA, très attendue par les pays candidats, sera annoncée le 11 décembre prochain. Dans ce contexte incertain, José Félix Díaz, journaliste au quotidien sportif Marca, s'est inquiété de la situation de la fédération espagnole. Il a déclaré : « Il est tout à fait concevable que la FIFA retire à l'Espagne l'honneur d'accueillir cet événement en raison des crises qui secouent la fédération locale ».
S'exprimant dans l'émission « Dourina Ghir » sur une chaîne saoudienne, Díaz a souligné que des problèmes de racisme persistent en Espagne, ce qui pourrait amener la FIFA à envisager le transfert de la Coupe du monde 2030 en Arabie saoudite. « Le projet saoudien a su séduire de nombreux acteurs, ce qui joue en sa faveur », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, il a souligné l'instabilité au sein de la fédération espagnole, marquée par des accusations de corruption à l'encontre de son président, ainsi que par une vacance de poste de 14 mois, une situation qu'il a qualifiée d'anormale et d'inquiétante.
Les joueurs de la Liga ne sont pas épargnés par ces préoccupations. Plusieurs d'entre eux, dont Vinícius Júnior, l'ailier brésilien du Real Madrid, ont ouvertement dénoncé les actes de racisme dont ils ont été victimes sur le terrain. Dans de précédentes déclarations, Vinícius n'a pas hésité à demander que la Coupe du monde 2030 soit déplacée dans un autre pays si les efforts de lutte contre le racisme dans les stades de la Liga n'aboutissent pas à des résultats tangibles.
L'avenir de la Coupe du monde 2030 reste donc incertain et la FIFA pourrait être confrontée à un dilemme de taille : favoriser un pays dont la fédération traverse une période difficile ou soutenir une candidature émergente qui pourrait apporter une image positive au football mondial.
