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Depuis l'entrée en vigueur de la nouvelle réforme de l'Agence nationale de la sécurité routière(NARSA), l'obtention du permis de conduire au Maroc s'est transformée en un véritable parcours du combattant. Cette réforme, censée améliorer la qualité des conducteurs, suscite en réalité la grogne des candidats, des professionnels et des moniteurs d'auto-école.
L'augmentation du nombre de questions à l'examen et l'introduction d'une plateforme informatique supplémentaire pour évaluer les candidats ont contribué à une congestion sans précédent dans le secteur. De nombreux candidats échouent désormais à l'examen du Code de la route, alimentant un sentiment d'injustice et de frustration.
Les moniteurs et les auto-écoles s'insurgent contre les nouvelles exigences imposées par la NARSA. La plateforme informatique obligatoire, l'obligation de repasser l'examen pour les moniteurs expérimentés, la limitation de la durée de vie des véhicules et le quota de 12 candidats par véhicule sont autant de mesures perçues comme des obstacles injustifiés.
Le principal reproche adressé à la NARSA réside dans son manque de communication et de concertation avec les professionnels du secteur. Les modifications apportées au cahier des charges sans consultation préalable ajoutent à la confusion et à l'incertitude qui règnent actuellement.
Face à ces réformes controversées, l'avenir du secteur des auto-écoles au Maroc semble incertain. La grogne des professionnels et les difficultés rencontrées par les candidats soulèvent des questions fondamentales sur l'efficacité et la pertinence de la réforme de la NARSA.
En revanche, l'Agence Nationale de la Sécurité Routière (NARSA) met en garde dans un communiqué contre la diffusion de fausses informations et d'images trafiquées, suite à la vague de rumeurs et d'images erronées ayant suivi l'implémentation du nouveau questionnaire d'examen théorique pour le permis de conduire, la NARSA dément formellement les informations fallacieuses.
Les questions sur la conduite sous l'emprise de l'alcool et l'utilisation des autoroutes ne font pas partie de l'examen. De plus, les images diffusées en ligne sont des faux. La NARSA suit et évalue quotidiennement le déroulement du nouvel examen. Selon le communiqué NARSA s'engage à garantir le succès de cette réforme visant à améliorer le niveau des conducteurs, la sécurité routière et la concurrence loyale entre les auto-écoles.
L'Agence Nationale de la Sécurité Routière affirme qu'un taux de réussite en nette augmentation a été constaté entre le premier et le deuxième jour d'application du nouveau questionnaire, elle appelle à la vigilance et à ne pas propager de fausses informations.
L'obtention du permis de conduire au Maroc est devenue une épreuve semée d'embûches. La réforme de la NARSA, bien qu'animée par des intentions louables, semble avoir manqué sa cible. Un dialogue constructif entre les autorités et les professionnels du secteur est indispensable pour trouver des solutions durables et garantir un avenir serein à l'apprentissage de la conduite au Maroc.
