Les prix du poulet flambent et les professionnels alertent sur les dysfonctionnements dans les chaînes de production

Les prix du poulet ont connu une augmentation continue et rapide dans diverses villes marocaines cette semaine, variant entre 3 dirhams et 7 dirhams ce jeudi.

Selon des activistes sur les réseaux sociaux, le prix du poulet vivant dans les magasins de vente à crédit a atteint, par exemple, 22 dirhams par kilogramme à Tétouan, 21 dirhams à Agadir et 19 dirhams à Settat.

Il y a une semaine, le prix du poulet vivant était compris entre 15 et 17 dirhams par kilogramme, enregistrant une forte hausse en seulement quatre jours.

Dans une déclaration, le président de l'Association nationale des éleveurs de poulets de chair, Mohammed Aaboud, a expliqué la hausse du coût du poulet par la "nécéssité des dépenses pour sa croissance", soulignant que la production d'un kilogramme de poulet "coûte aux éleveurs au moins 16 dirhams", ajoutant que la fluctuation des prix du poulet de temps en temps "entraîne d'importantes pertes financières pour les éleveurs".

Aaboud a expliqué que la raison de la hausse des prix des volailles est également due à des problèmes dans les lignées de production, ainsi qu'à la vague de chaleur que connaît le pays et qui entraîne parfois la mort des poulets.

Le président de l'Association nationale des éleveurs de poulets de chair estime que la solution pour faire face à cette hausse réside dans la production de poussins de qualité et à bas prix, ainsi que dans la réduction des prix des aliments pour animaux, tout en prévoyant une instabilité des prix de la volaille dans les jours à venir.