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L’exécution par pendaison annoncée ce samedi par l’agence presse de l’autorité judiciaire iranienne Mizane online, d’Ali Reza Akbari, un Irano-Britannique fait la Une de l’actualité et soulève une indignation de la part des milieux politiques du Royaume-Uni.
Une condamnation sans preuve convaincante de la part de Téhéran à l’égard d’Ali Reza Akbari, accusé d’espionnage par le ministre d’intérieur iranien pour l’agence de renseignement britannique MI-6.
Un acte qualifié de barbare par le ministre des affaires étrangères britanniques, James Cleverly et qui ne passera pas sous silence puisque Londres compte convoquer le chargé d’affaires iranien pour lui faire part de son dégout, a-t-il déclaré.
Rappelons que l’exécution de Ali Reza Akbari est survenue trois jours seulement après l’annonce par la justice iranienne de sa condamnation à mort, présenté comme ayant été un « espion-clé » pour le Secret Intelligence Service britannique (SIS) en raison de « l’importance de sa position ».
A noter également que Londres avait demandé la non-exécution de la sentence et la libération immédiate du ressortissant britannique et iranien Ali Reza Akbari mais qui n’a pas trouvé écoute de la part du ministère d’intérieur iranien qui poursuit son action d’exécution dont le nombre a atteint 18 condamnés depuis le déclenchement des manifestations en Iran.
L’exécution d’Ali survient alors que l’Iran a été secoué par des manifestations déclenchées par la mort, le 16 septembre, de Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans, après avoir été arrêtée pour avoir enfreint le code vestimentaire strict de la République islamique pour les femmes.
Mohamed Laghouizi