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Un « tableau pessimiste » dressé par la plus haute institution statistique nationale au Maroc des indicateurs économiques les plus en vue au niveau national et international, notamment dans le volet « macroéconomique », après avoir présenté, jeudi de cette semaine, le contenu du « budget économique prévisionnel pour l'année 2023", qui est préparé selon le Haut Commissariat au Plan. Un bilan et une relance des perspectives prospectives émises au cours du mois de juillet 2022.
Selon le document, porte sur "de nouvelles estimations de la croissance économique nationale pour l'année 2022 et un examen des anticipations de son évolution au cours de l'année 2023 et de ses effets sur la croissance interne". équilibres macroéconomiques ».
Parmi les données les plus importantes régissant la croissance économique nationale annuelle figure la « demande extérieure dirigée vers le Maroc », qui diminuera au cours de l'année en cours à 3,2 % après avoir enregistré 7,6 % en 2022, et la « valeur ajoutée des activités non agricoles » connaissent également une baisse de 3,4 % à 2,7 %.
Après leur hausse historique en 2022, les prix des matières premières enregistreront des « niveaux modérés » en 2023, confirme la Délégation au plan, avant d'attribuer cela à la « faiblesse de la demande mondiale ».
Le document ajoute toutefois : « Cependant, les marchés des matières premières continueront d'être affectés au cours de l'année 2023 par les fluctuations liées à l'évolution de l'environnement économique, géopolitique et sanitaire au niveau mondial ».
Dans sa planification pour 2023, le délégué tablait sur des anticipations d'environ 88 dollars le baril de pétrole en 2023 au lieu de 100 dollars en 2022 et de 70,4 dollars en 2021, affectés par "la dégradation du contexte économique mondial et la résurgence de l'épidémie en Chine sur le demande de pétrole; Cela menace de limiter l'impact de la baisse attendue de l'offre résultant des sanctions imposées aux produits pétroliers russes.
Quant aux prix du gaz naturel, qui ont touché des "niveaux records" au cours de l'année 2022, leurs perspectives semblent "confuses à court terme", malgré l'accord des pays de l'Union européenne pour plafonner les prix et réduire la consommation, le niveau des prix dépendant largement du développement de capacités de compensation du gaz russe, dans un « contexte concurrentiel des importations chinoises de GNL ».
Après une hausse à deux chiffres en 2022, les prix des matières premières agricoles les plus importantes baisseront légèrement en 2023, "en raison de perspectives favorables pour la production mondiale et de la baisse des coûts des intrants, notamment des engrais".