Une exposition qui dévoile "l'archéologie millénaire" de l'histoire des "Lions de l'Atlas" au Maroc -photos-

L'histoire du rugissement du lion de l'Atlas pendant des milliers d'années au Maroc est racontée par une nouvelle exposition de découvertes archéologiques, qui est hébergée par le zoo national de Rabat.

L'exposition, qui s'est ouverte vendredi, présente des ossements du Lion de l'Atlas datant de 110 000 ans, et une histoire de ses ancêtres au Maroc datant de plus de deux millions d'années.

Le vernissage de l'exposition s'est déroulé en présence d'Abdeljalil Bouzouggar, directeur de l'Institut national d'archéologie et du patrimoine, Mohamed El Mahdi Bensaïd, ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, et Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable. Les deux ministres ont signé un accord-cadre sur la protection et la valorisation du patrimoine géologique du pays.

L'ouverture de l'exposition a vu l'archéologue Bouzouggar, prononcer un discours sur les types de découvertes archéologiques des lions de l'Atlas au Maroc et leur histoire, dans les sources historiques et dans la recherche scientifique, et leur dernière apparition enregistrée à l'état sauvage (en 1942), jusqu'à à leur présent au zoo de Rabat.

Dans sa présentation, Bouzouggar, a remercié les institutions marocaines et les universités américaines et européennes, avec lesquelles l'Institut national d'archéologie et du patrimoine travaille sur ce sujet et d'autres sujets d'intérêt pour le Maroc préhistorique.

Il n'a pas été perdu lors de l'inauguration de l'équipe nationale de football qui porte le nom de ce type de lions.

Alors que le directeur de l'Institut national d'archéologie et du patrimoine a déclaré qu'il y a "une accumulation de découvertes par des chercheurs marocains, principalement issus de l'institut et appartenant également à des universités européennes et internationales, une accumulation qui nous a permis de connaître le Lion de l'Atlas, et son histoire qui s'étend sur plus de deux millions d'années."

Bouzouggar, a ajouté, que "C'est une profondeur historique très importante, et il convient également de noter qu'à des niveaux remontant à 400 000 ans, de nombreux restes osseux fossiles ont été découverts dans de nombreux endroits du nord, du centre et du sud du Maroc, et cela signifie que la répartition géographique du Lion de l'Atlas était plus large que ce que nous pensions auparavant, dans le sens où il avait la capacité de s'adapter à des climats multiples et différents.

Il a poursuivi en disant: "Cette découverte indique l'existence d'une continuité dans l'histoire, qui s'est terminée tragiquement en 1942, mais elle n'est pas aussi tragique qu'on le pense, comme en témoignent les lions du Zoo national, qui constituent non seulement une importance symbolique pour les Marocains, mais aussi pour une grande partie de la population dans le monde entier.