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L'Association marocaine des droits de l'homme a dénoncé les prix croissants et exorbitants de la matière première, notamment le carburant, les produits alimentaires, les produits de nettoyage, les médicaments, l'eau, l'électricité, les transports publics, les matériaux de construction, etc.
L'association a déclaré dans un communiqué que la hausse des prix a impacté négativement le pouvoir d’achat, ce qui a aggravé l'ampleur de la pauvreté et de la misère pour des millions de familles marocaines. Jusqu’à maintenant, l’état n'a pris aucune mesure préventive pour limiter ou diminuer cette détérioration.
La plus grande association de défense des droits de l'homme au Maroc a également renouvelé son rejet par rapport au projet de loi de finances soumis au Parlement, qui représente une attaque contre le pouvoir d'achat des marocains et un encouragement officiel au chaos et à la spéculation sur les prix.
Le bureau central de l'association a tenu l'État responsable de la tension dans les rues de Rabat, à travers les protestations légitimes contre les efforts du gouvernement pour faire passer la loi de finances contre tous.
L'association demande la libération de tous les politiciens, les détenus d'opinion, les journalistes et les blogueurs, et de mettre fin aux poursuites et procès fictifs pour faire taire les voix de l'opposition contre les politiques gouvernementales qui violent les droits de l'homme.
Le communiqué s’est appuyé aussi sur les méthodes répressives avec lesquelles les autorités ont confronté les femmes et les hommes de l'éducation lors de la protestation du 17 novembre, qui ont engendré des blessures de différentes niveaux de gravité.
L'association a exprimé son inquiétude face à l’augmentation de taux des viols d'enfants et mineurs dans de nombreuses régions du Maroc, en l'absence de toute protection efficace pour endiguer ce phénomène, ainsi que celui du harcèlement et agressions sexuel contre les femmes.