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Un barrage de missiles a frappé la ville de Kherson, récemment libérée, tuant quatre personnes et en blessant au moins dix autres, selon l'armée ukrainienne. Cette dernière attaque marque une escalade des hostilités par les forces russes qui se sont récemment retirées de la ville du sud.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelenskyy, s'en est pris à Moscou, comparant les frappes à des attaques terroristes. "Presque chaque heure, je reçois des rapports sur les frappes des occupants à Kherson et dans d'autres communautés de la région. Cette terreur a commencé immédiatement après que l'armée russe a été forcée de fuir la région de Kherson", il a déclaré.
"C'est la vengeance de ceux qui ont perdu. Ils ne savent pas comment se battre. La seule chose qu'ils peuvent encore faire est de terroriser. La terreur énergétique, la terreur de l'artillerie ou la terreur des missiles - c'est tout ce à quoi la Russie s'est abaissée sous ses dirigeants actuels", a souligné le président ukrainien.
Les missiles pleuvent également sur la région de Kiev. À Vyshgorod, un jardin d'enfants et une école ont été endommagés par les bombardements russes. Dans la capitale, 60 % de la population reste privée d'électricité alors que l'hiver s'installe et que les températures descendent au point de congélation.
Les forces russes ont pris pour cible l'infrastructure énergétique du pays, soumettant des millions de personnes à des coupures de courant d'urgence. Les hôpitaux de Kramatorsk ont été contraints de recourir à des générateurs pour garder les lumières allumées pendant qu'ils soignent les soldats et les civils.
