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La Coordination Syndicale Nationale du Secteur de la santé annonce l'organisation d'une grève nationale les 7 et 8 Novembre

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La Coordination Syndicale Nationale du secteur de la santé a officiellement déclaré l'organisation d'une grève nationale les 7 et 8 novembre 2024. Cette mobilisation concernera toutes les institutions de santé, qu'elles soient hospitalières, préventives ou administratives, à l'exception des services d'urgence et de réanimation. Cette décision est prise en protestation contre le "manque d'engagement du gouvernement à honorer les accords conclus avec les syndicats de santé".

Dans un communiqué, la Coordination Syndical, dont "belpresse fr" a obtenu une copie, a révélé qu'il entamera une série de luttes syndicales débutant par la grève nationale les 7 et 8 novembre. Parallèlement, il a annoncé la tenue d'une conférence de presse le jeudi 7 novembre afin d'informer l'opinion publique des raisons de cette insatisfaction et du retour aux protestations suite à la rupture de l'accord.

La coordination, composé de six organisations syndicales, a également annoncé l'organisation d'une descente nationale devant le siège du Ministère de la Santé et de la Protection Sociale, suivie d'une marche en direction du Parlement. La date précise de cette marche sera communiquée ultérieurement.

En outre, il a été précisé qu'un programme de lutte escaladée sera dévoilé prochainement. Ce programme comprendra la cessation de toutes les activités liées à l'exécution des programmes de santé et de leurs rapports, le boycott de toutes les réunions administratives, ainsi que la suspension des unités mobiles et des convois médicaux. De plus, les opérations chirurgicales seront interrompues, sauf en cas d'urgence.

Le programme de lutte inclura également le boycott des examens médicaux spécialisés dans les hôpitaux et la suspension des procédures de recouvrement des factures des services fournis par les établissements hospitaliers, ainsi que l'arrêt de toutes les activités administratives pures.

Selon le même communiqué, cette escalade résulte principalement de certaines dispositions du projet de loi de finances qui "contradictoirement à la première exigence essentielle de l'accord du 23 juillet 2024 signé avec le gouvernement, stipulant la protection du statut des travailleurs en tant que fonctionnaires, tout en maintenant la centralisation des postes et des salaires".

La Coordination Syndical a critiqué ce qu'il a qualifié de "procrastination dans la mise en œuvre de cet accord", affirmant que "le gouvernement s'est dérobé à ses engagements malgré l'urgence de la situation". Les syndicats ont souligné que l'absence de mise en œuvre met en péril les droits de milliers de professionnels de la santé et nuit à la qualité des services de santé offerts aux citoyens.

Par ailleurs, le Coordination a dénoncé "le manque de réponse aux correspondances adressées au Ministre de la Santé et de la Protection Sociale", appelant à une intervention urgente du gouvernement pour atténuer la gravité de la crise actuelle et assurer la stabilité du secteur de la santé, pilier essentiel du pays.

Dans ce contexte, le Coordination a déclaré que le gouvernement et le ministère de la Santé sont pleinement responsables de la situation tendue dans le secteur et des conséquences futures. Ils accusent le gouvernement de "ne pas honorer les engagements signés avec eux" et de menacer l'avenir professionnel de milliers de professionnels de la santé.

La Coordination a également exhorté les agents de santé à se mobiliser, rester vigilants et s'engager dans toutes les étapes de la lutte pour défendre les revendications légitimes et justes des professionnels de la santé, et à poursuivre le combat jusqu'à ce qu'une solution soit trouvée avec le gouvernement et le ministère concerné.

Précédemment, le Coordination Syndical National du Secteur de la Santé avait adressé des courriers aux 20 et 25 octobre 2024 au Ministre de la Santé et de la Protection Sociale, sollicitant une date pour une réunion d'urgence en présence de représentants du Ministère des Finances. L'objectif était de rectifier certaines dispositions incluses dans le projet de loi de finances 2025, lesquelles "contradictoirement au contenu de l'accord sectoriel de la santé signé entre le gouvernement et le coordination syndicale le 23 juillet 2024".

La Coordination a indiqué que le Secrétaire Général du ministère a informé le syndicat le mercredi 30 octobre 2024 que le ministère préparait les conditions de cette réunion, soulignant la grande rapidité avec laquelle le projet de loi de finances est discuté, ainsi que les délais fixés pour les modifications et l'approbation. Cela nécessite une accélération pour fixer ce rendez-vous avant qu'il ne soit trop tard.

La Coordination a averti que tout retard ne leur laissera pas le temps nécessaire pour modifier et ajuster les dispositions ambiguës du projet de loi, ce qui "nira davantage dans l'atmosphère déjà tendue dans le secteur de la santé". Cela est particulièrement vrai après les récentes modifications gouvernementales visant à ouvrir le dialogue et à reprendre les négociations, répondant aux revendications de certains secteurs de la fonction publique, aggravant ainsi la détérioration des agents qui attendent la mise en œuvre complète de l'accord du 23 juillet 2024.

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