Le ministère de la justice a annoncé vendredi, les résultats des examens écrits d’accès a la profession d’avocat, ce qui a suscité une vive polémique et une large vague de critiques mettant en cause l’intégrité de la liste des sélectionnés.
Depuis vendredi dernier, notamment après la publication de la liste des candidats retenus pour passer l’oral, les réseaux sociaux croulent sous les messages accusant le ministère de la Justice de « favoritisme, clientélisme et népotisme » surtout que la liste inclut les noms de quelques membres de familles de ministres, d’avocats, de magistrats et de fonctionnaires du ministère.
Nommément cité dans les accusations, puisque le nom de son fils figure sur la liste des retenus, Ouahbi a fini par rompre le silence pour assurer que contrairement aux insinuations circulant sur les réseaux sociaux, il n’y a pas eu de favoritisme puisque l’examen a été supervisé par neuf magistrats dont l’intégrité ne saurait être mise en cause.
Le ministre a fini par répondre aux journalistes qui l’ont interpellé sur la question.
« Une commission a supervisé les différentes étapes du concours et j’ai confiance en cette commission. Ce n’est parce que quelqu’un juge bon qu’on ouvre une enquête qu’on va le faire. La commission comprend d’honorables magistrats de différentes catégories », a-t-il dit.
Il soutient en ce sens que « ces gens sont de mauvaise foi!. Alors que celui qui n’a pas réussi son examen ou celui qui passe son temps dans un café et qui n’a pas d’autre occupation que Facebook, il est de bonne foi. Soyons sérieux.!»
« Je n’ai rien à cacher, si on souhaite que je publie la liste des admis et des recalés avec les notes, je le ferai. La commission était composée de neuf membres. C’est impossible qu’il se mettent d’accord pour favoriser tel ou tel candidat », a-t-il ajouté.
Pour ce qui est des candidats ayant des « noms connus dans la profession », Ouahbi a souligné qu’il s’agit « de citoyens ayant les même droits que les autres. Combien sont-ils? Soixante, soixante-dix sur 2000! où est le problème? Si c’était l’inverse, ça aurait été problématique! ».