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Le Maroc s’apprête à connaître une baisse significative des températures cette semaine, marquée par l’arrivée d’un courant d’air polaire en provenance de l’Europe du Nord. Ce phénomène, accompagné d’averses sporadiques principalement au nord du pays, mettra fin à une longue période de stabilité anticyclonique, selon la Direction générale de la météorologie.
Un changement marqué dans le paysage météorologique
Alors que l’automne cède doucement sa place à l’hiver, le déplacement vers le sud du courant-jet laisse le champ libre à des masses d’air froid en provenance des hautes latitudes. Ce changement atmosphérique devrait affecter le Maroc dès mercredi, entraînant une chute sensible des températures et une instabilité caractéristique.
Les prévisions annoncent des maximales autour de 17°C en journée, tandis que les minimales pourraient descendre jusqu’à 10°C, voire moins dans certaines régions. Casablanca, par exemple, devrait alterner entre averses légères et éclaircies, illustrant l’instabilité liée à cette incursion froide. Les régions du nord, particulièrement exposées, connaîtront les précipitations les plus marquées entre mercredi et jeudi.
Un soulagement attendu pour les ressources hydriques
Dans un contexte de stress hydrique persistant, ces averses, bien que limitées, sont perçues comme une opportunité pour les bassins hydrauliques des régions concernées. Les précipitations pourraient contribuer à pallier, en partie, les déficits accumulés durant la période sèche dominée par l’anticyclone.
Appel à la prudence
Face à cette baisse des températures et aux épisodes pluvieux annoncés, les autorités appellent les citoyens à la vigilance, en particulier pour se protéger contre le froid et ajuster leurs déplacements en fonction des conditions climatiques. La Direction générale de la météorologie continuera de suivre l’évolution de la situation et diffusera des mises à jour régulières pour informer la population.
Ce basculement météorologique rappelle la nécessité d’anticiper et de s’adapter aux changements climatiques saisonniers tout en espérant que ces apports hydriques, bien que modestes, viennent soulager un tant soit peu la pression sur les ressources en eau du pays.
