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Salaheddine Abou El Ghali dénonce la suspension arbitraire de son statut au sein du Parti Authenticité et Modernité

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Salaheddine Abou El Ghali membre de la direction collégiale du Parti Authenticité et Modernité, exprime son indignation face à la suspension de sa membre du bureau politique et de la direction collégiale du Parti du tracteur.

Dans un communiqué publié ce matin, mercredi 11 septembre 2024, Abou El Ghali déclare : « Je dénonce ce comportement irréfléchi. Je continuerai d’exercer pleinement mes fonctions, je participerai aux travaux du bureau politique chaque fois qu'il se réunira, la tyrannie ne m’intimide pas et je ne tolérerai pas le contrôle. Je défie quiconque de porter atteinte à ma crédibilité et à mes principes depuis mon adhésion au Parti Authenticité et Modernité à sa création. »

Le membre de la direction collégiale du parti « PAM » ajoute : « J'ai été profondément surpris et choqué par le comportement autoritaire de Mme Fatima Zahra Mansouri, membre de la direction collégiale du secrétariat général, dont la gestion organisationnelle et politique semble réduire le Parti Authenticité et Modernité à une propriété privée, manipulée selon ses caprices, loin des valeurs nobles auxquelles nous croyons, et que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste, a soulignées dans le message de félicitations à l'occasion de la clôture du cinquième congrès national du parti… »

Concernant les circonstances entourant la décision de suspension de sa membre, Abou El Ghali révèle qu’il a reçu un message texte de Fatima Zahra Mansouri, coordinatrice nationale de la direction collégiale du Parti Authenticité et Modernité, lui demandant de la rencontrer au siège central du parti une heure avant le début de la réunion du bureau politique.

Il poursuit : « Je suis arrivé à l’heure convenue, à cinq heures de l’après-midi, et j’ai trouvé Mme Fatima Zahra Mansouri en compagnie de Mehdi Bensaid, membre de la direction collégiale, et de Samir Koudar, président de la région Marrakech-Tensift-Al Haouz, ainsi qu’Ahmed Touizi, président du groupe parlementaire et député de Marrakech. »

Il ajoute : « Mme Mansouri m’a alors informé qu'elle avait entendu parler d’un différend commercial entre moi et quelqu'un du parti, et qu'il souhaitait me convoquer ! Je lui ai demandé : "Quel rapport cela a-t-il avec toi dans une affaire purement commerciale sans lien avec le parti ?” »

Il poursuit en expliquant : « Il est devenu clair que Mme Mansouri avait pris une décision injuste pour me contraindre à favoriser le parti adverse, et qu'elle exigeait ma démission si je refusais de céder à son ordre. J’ai catégoriquement refusé, considérant que ce dont elle parlait était une affaire commerciale sans rapport avec le parti ni avec la gestion des affaires publiques. »

« Elle m'a menacé de demander la suspension de ma membre lors de la réunion du bureau politique, et ma réponse fut de recourir à la gouvernance partisane, telle qu’indiquée dans le message royal, ainsi qu’au code de déontologie, et aux valeurs et principes nobles qui ont constitué le point de départ et l’objectif de notre action politique au sein du Parti Authenticité et Modernité, » précise la source.

Dans ce contexte, Salaheddine Abou El Ghali note que l’origine du différend commercial avec un autre partenaire « concerne une dispute liée à la vente et à l'achat d’un bien immobilier appartenant à ma famille. Si l'autre partie estime avoir été lésée, elle a le droit de demander réparation, y compris par voie judiciaire, qui est le seul arbitre entre l’innocent et le coupable. L’intervention de Mme Fatima Zahra Mansouri dans ce différend commercial personnel est une intrusion dans une affaire personnelle et une pratique partisane, ce qui est inacceptable pour tout démocrate, car cela se transforme en une action autoritaire, que Mme Fatima Zahra Mansouri utilise en se prévalant de "pressions supérieures" pour faire ce qu’elle veut au sein du parti, en favorisant les partisans et en cherchant à "éliminer" les opposants… »

Il souligne également que la décision de suspendre sa membre du parti constitue une « atteinte » au code de déontologie approuvé par le conseil national, précisant que « le bureau politique n’a pas la compétence légale pour examiner la situation d'un membre de la direction collégiale du secrétariat général. »

Il ajoute que la chute ou la destitution d’un membre de la direction collégiale, qui représente le secrétariat général du parti, « entraînerait la démission collective des membres du secrétariat général. »

Le responsable politique révèle enfin que « le point de non-retour a été atteint lorsque Mme Mansouri a accompagné Samir Kodar, président de la région Marrakech-Tensift-Al Haouz, à la dernière réunion de la présidence de la majorité gouvernementale en juin 2024 à Rabat, et a publié une photo d'elle avec lui et les présidents des deux partis formant la coalition gouvernementale. » Il précise avoir formulé une remarque à ce sujet, « soulignant qu'il aurait été plus approprié que l'un des membres de la direction collégiale du secrétariat général l’accompagne. Depuis lors, le conflit s’est intensifié… », conclut Abou El Ghali.

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