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Parti de l'Istiqlal : Ould Rachid tente de désamorcer la bombe Moudiane-Mansouri

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Une source bien informée au sein du Parti de l'Istiqlal (PI) a révélé que Hamdi Ould Rachid, figure influente du parti, s'apprête à mener une initiative visant à mettre fin au différend opposant le dirigeant Noureddine Moudiane à Rafia Mansouri.

Selon la même source, proche de Moudiane, une publication a été partagée sur Facebook annonçant un "prochain rassemblement à domicile du dirigeant Hadj Hamdi Ould Rachid pour apaiser le litige entre le Dr. Noureddine Moudiane et Rafia Mansouri." Cette initiative pourrait inciter Mansouri à retirer sa plainte contre Moudiane, déposée suite à la diffusion d'un enregistrement audio compromettant sa vie privée et l'accusant de diffamation et d'extorsion.

Parallèlement, le site d'information "belpresse" a appris de sources informées que la direction du PI envisage de nommer le député Omar Hejira، succédant à Nourredine Moudiane. Ce dernier a décidé de geler ses responsabilités à la tête du groupe, suite à une décision de l'amnistie générale Nizar Baraka, datant de dimanche dernier.

Omar Hejira, vice-président de Moudiane au sein du groupe "Unité et Égalité", apparait comme le principal candidat pour le remplacer. Cette situation rappelle la précédente vacance à la tête du groupe, consécutive à la décision de la Cour constitutionnelle de déchoir Moudiane et trois autres élus de leur siège parlementaire en mai 2022.

Le gel des responsabilités de Moudiane intervient suite à la plainte déposée par Rafia Mansouri, l'accusant de diffamation et d'extorsion après la diffusion d'un enregistrement audio compromettant.

Le 26 mars, Nizar Baraka a reçu une lettre de Moudiane l'informant de sa décision de geler ses responsabilités. Ce dernier justifie sa décision par son "respect envers la justice", son "souhait de consolider la cohésion du parti" et sa volonté de "ne pas laisser sa position à la tête du groupe parlementaire être instrumentalisée par les adversaires du PI".

Ces dissensions internes au sein du PI ont éclaté au grand jour lors du dernier conseil national à Bouznika, marqué par des incidents regrettables, dont la gifle assénée par Youssef Abattouy à Moncef El Toub. Ces luttes intestines s'inscrivent dans le contexte de la course aux postes de responsabilité à l'approche du 18ème congrès national du parti, prévu fin avril prochain.

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