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Les troupes présidentielles craignent que la gauche profite de l’absence du chef de l’État pour accélérer ses discussions et s’imposer à Matignon.
Emmanuel Macron doit décoller mercredi matin pour Washington, où s'ouvre aujourd'hui le sommet de l'Otan prévu jusqu'à jeudi. Mais selon le Figaro, plusieurs cadres du gouvernement et de partis alliés du chef de l'État ont fait remonter à l'Élysée leurs inquiétudes sur l'absence du président pendant 48 heures, alors que des tractations ont lieu en tous sens pour trouver un prochain gouvernement.
«La gauche va se mettre d'accord sur le nom d'un premier ministre, il faut s'organiser en face. Mais si le président part aux États-Unis pendant deux jours, il ne se passera rien chez nous», redoute un ministre, insistant sur la nécessité d'une négociation rapide pour aboutir à une coalition.
L’Élysée esquive sobrement
D'autant que la session de la nouvelle Assemblée s'ouvrira le 18 juillet, date du début de la XVIIème législature et de l'élection pour la présidence du Palais Bourbon. «Il y a des choses dont on peut discuter jusqu'au 17 et pas après. Prendre son temps empêche une négociation globale qui puisse prendre en compte les postes clés à l'Assemblée», fait-on valoir de même source.
Emmanuel Macron s'interroge bel et bien sur l'opportunité d'annuler son déplacement aux États-Unis. «Ça n'en prend pas le chemin. Il n'est pas dans l'état d'esprit de ne pas y aller», esquive sobrement l'entourage du président Figaro. Sans démentir formellement une possible annulation.
-Le Figaro-