Jean-Luc Mélenchon menace Macron : Lucie Castets pour Matignon ou motion de destitution
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Plus tôt dans la journée, la candidate de la gauche pour Matignon, Lucie Castets, s’est de nouveau dite prête à constituer un gouvernement avant d’aller « construire des coalitions » au Parlement.
Jean-Luc Mélenchon justifie sa menace d’initier une motion de destitution contre Emmanuel Macron
S’exprimant depuis les « Amfis » de la France insoumise, près de Valence, Jean-Luc Mélenchon a assumé et réitéré sa menace d’initier une motion de destitution contre Emmanuel Macron s’il refusait de désigner la candidate du NFP Lucie Castets à Matignon.
« Nous n’avons pas dit que nous allions le faire, nous avons dit “nous lançons un avertissement, si vous ne nommez pas Lucie Castets, parole d’insoumis, il y aura une motion de destitution” », a assumé l’ancien candidat à l’élection présidentielle en qualifiant le président de la République « d’autocrate » qui « crée le chaos ». « Je mets en garde ceux qui se croient bien inspirés de dire que la destitution n’a aucune chance [d’être votée]. On va bien voir », a-t-il développé, estimant par ailleurs qu’il n’y a pas d’alternative constitutionnelle pour contraindre le chef de l’Etat à désigner Lucie Castets à Matignon.
Alors même que cette initiative a été jugée inopportune par les autres partis membres du NFP, Jean-Luc Mélenchon a défendu l’unité de la gauche et appuyé une nouvelle fois la candidature de Lucie Castets pour Matignon. « Nous sommes reconnaissants à Lucie Castets d’avoir accepté son rôle [...] Lucie Castets n’est pas une “insoumise”, mais elle le mériterait. »
Celle-ci est attendue samedi aux « Amfis » de LFI, après avoir été reçue par les écologistes à Tours jeudi et par les communistes vendredi, à Montpellier.
Les consultations avec les représentants du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT) sont terminées
Pour le groupe centriste LIOT, dont les voix sont convoitées, La France insoumise « est un point de blocage », a déclaré son coprésident Stéphane Lenormand, sans toutefois se prononcer sur une motion de censure.
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Laurent Wauquiez démissionne de la présidence de la région Auvergne-Rhône-Alpes
Laurent Wauquiez (Les Républicains), redevenu député, a démissionné jeudi de la présidence de la région Auvergne-Rhône-Alpes en application de la loi sur le non-cumul des mandats, a appris l’Agence France-Presse vendredi auprès de la collectivité. Sa démission entraîne celle de son exécutif : de nouvelles élections se dérouleront lors d’une assemblée plénière le 5 septembre.
Laurent Wauquiez, élu le 7 juillet député de la 1re circonscription de Haute-Loire, avait trente jours pour démissionner. Mais des recours contre les résultats de ces élections législatives lui ont permis de retarder sa décision.
Président de la région depuis 2016, il reste conseiller régional, ainsi qu’il en avait émis le souhait lors de l’annonce de sa candidature aux législatives.
Devenu président du groupe La Droite républicaine à l’Assemblée nationale, il s’est entretenu vendredi avec Emmanuel Macron, lors de consultations voulues par le président avant la nomination d’un premier ministre.