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Trafic portuaire : cap historique franchi avec 130 millions de tonnes

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Les ports marocains ont franchi un nouveau cap au premier semestre 2025, enregistrant un trafic commercial de 130 millions de tonnes, en hausse de plus de 11 % par rapport à la même période l’an dernier. Un record qui confirme la dynamique soutenue du secteur portuaire national. En franchissant ce seuil symbolique, le Maroc renforce sa stature logistique et confirme sa place de hub
portuaire en Méditerranée et en Afrique.

Selon le ministère de l’Équipement et de l’Eau, le trafic portuaire marocain a progressé de 11,6
% au premier semestre 2025 par rapport à la même période de l’année précédente. Cette hausse s’explique par la croissance conjointe du trafic domestique (+8 %) et du transbordement
(+15,5 %).

Le transbordement continue de dominer l’activité portuaire nationale, représentant près de la moitié du trafic global avec 64,2 millions de tonnes, soit 49,3 % du volume total. Il est suivi par les importations (39,4 Mt ; 30,3 %), les exportations (21 Mt ; 16,2 %), le cabotage (4,4 Mt ; 3,4 %) et le soutage (905 800 tonnes ; 0,7 %).

Malgré cette dynamique positive, le soutage – principalement destiné aux navires circulant
dans le détroit de Gibraltar – a enregistré une légère baisse de 1,9 %.

Côté marchandises, plusieurs produits stratégiques ont porté cette croissance : les conteneurs
EVP (6,2 Mt ; +10,4 %), les hydrocarbures importés (6,6 Mt ; +5,1 %), les phosphates et dérivés (16,5 Mt ; +2,4 %), le charbon (5,5 Mt ; +13,1 %) et le transport international routier (311 000 unités ; +8,3 %).

En revanche, certains segments sont en recul, à l’image des céréales (5,1 Mt ; -7,1 %) et des voitures neuves (316 714 unités ; -8,7 %).

La dynamique du secteur touche également le trafic de passagers et le tourisme maritime. Fin juin 2025, 1,61 million de voyageurs ont transité par les ports marocains, soit une progression de 9,5 %. Le secteur des croisières a connu une hausse spectaculaire, avec 170 257 croisiéristes accueillis, en augmentation de 76,1 %.

Seule ombre au tableau : les débarquements de la pêche côtière et artisanale sont en net recul, atteignant 391 353 tonnes, en baisse de 16,7 % par rapport à l’année précédente.

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