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Les secteurs automobile, aéronautique et touristique devraient soutenir la croissance économique du Maroc, selon une analyse d'AGBI. Toutefois, la reprise reste dépendante des précipitations qui, après une année 2024 sèche, revitaliseront le secteur agricole. Les fortes pluies attendues cet automne devraient améliorer les nappes phréatiques et les rendements des cultures pour 2025.
L'agriculture, représentant 12 % du PIB, reste volatile. La Banque mondiale prévoit une croissance modeste de 3,7 % en 2025, tandis que d'autres institutions anticipent 5 %. Cependant, la récolte céréalière de 2024, avec 3,1 millions de tonnes, est bien inférieure aux 5,5 millions de 2023, impactant la demande globale.
Le tourisme connaît un essor remarquable, avec 16 millions de visiteurs en 2024, soit 20 % de plus qu'en 2023. Le Maroc vise 17,5 millions de visiteurs d'ici 2026, coïncidant avec la Coupe du Monde de la FIFA. Les investissements directs étrangers ont augmenté de 50 % en 2024.
Le Maroc bénéficie de réformes économiques, d'une position stratégique entre l’Europe et l’Afrique, et de secteurs en croissance comme les énergies renouvelables, l’automobile et le tourisme. Il attire les investisseurs, soutenu par des institutions comme la BERD, qui a prêté 400 millions d’euros en 2024.
Cependant, des défis persistent, notamment le chômage élevé et les inégalités régionales. En 2024, le taux de chômage était de 14 %, avec un taux particulièrement élevé en milieu urbain (17 %). Le gouvernement doit encore relever ces défis structurels pour consolider la croissance.
K.S