Milice du Polisario : Vente scandaleuse d'enfants sahraouis à des familles espagnoles

Une nouvelle affaire d'enlèvement et de traite d'êtres humains émerge, jetant une lumière inquiétante sur les pratiques de la milice du Polisario. Cette organisation utilise le programme "Vacances en Paix" en Espagne pour envoyer des enfants sahraouis dans des familles espagnoles. Initialement présenté comme une opportunité pour les enfants d'avoir des vacances en dehors des camps de Tindouf, ce programme s'est avéré créer des situations complexes, voire déchirantes. Certains enfants, originaires des camps de Tindouf, tissent des liens étroits avec leurs familles d'accueil espagnoles, au point de se faire adopter.

Cependant, derrière cette initiative, des drames se cachent. Les familles biologiques, souvent victimes d'un lavage de cerveau orchestré par le Polisario, peuvent être encouragées à pousser leurs enfants à l'adoption, faisant d'eux des citoyens espagnols et, parfois, des porte-parole involontaires du séparatisme en Espagne. Dans d'autres cas, elles peuvent être contraintes d'accepter cette condition contre leur gré.

L'affaire la plus récente met en lumière le cas de Filleh mint Chahid mint Laaroussi, une jeune fille sahraouie de 18 ans, adoptée par une famille espagnole à l'âge de cinq ans. Alors qu'elle souhaitait retourner voir sa famille biologique dans les camps de Tindouf, elle a été enlevée par cette dernière en juillet dernier. Pendant son séjour dans les camps, elle a été retenue contre son gré par ses parents biologiques sous l'emprise du Polisario. La famille adoptive a même dû payer 2 500 euros à la police militaire du Polisario pour permettre à la jeune fille de se déplacer au sein de Tindouf et en Algérie.

Ayant récemment atteint la majorité, la jeune fille ne pouvait plus être considérée comme une enfant et a dû ruser pour s'échapper. Elle a réussi à retourner en Espagne, où elle a effectué toute sa scolarité. Pour échapper à ses propres parents biologiques, agissant sous les ordres du Polisario, elle a appelé une société de livraison espagnole pour être exfiltrée vers le consulat d'Espagne à Oran avant d'être rapatriée.

Cette affaire a suscité des réactions fortes en Espagne et en Algérie, ainsi que des condamnations officielles des autorités espagnoles. D'autres jeunes filles sahraouies adoptées par des familles espagnoles auraient été victimes d'enlèvements ou de séquestrations de la part du Polisario à Tindouf, selon plusieurs médias ibériques.

Cette situation met en lumière la manière dont l'Algérie, en tant que pays abritant le Polisario, participe indirectement (ou directement) à cette mafia et à ce réseau de traite d'enfants sahraouis. Chaque année, de nouvelles victimes s'ajoutent à la liste, laissant des familles déchirées des deux côtés. Ces pratiques, révélatrices de mafias et de bandes de criminalité organisée opérant sous les ordres du Polisario, soulignent les dérives et l'insécurité présentes dans les camps de Tindouf, où se mêlent également des chefs de groupes terroristes venant du Mali qui y trouvent refuge.