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La commission de la politique étrangère du Parlement a rejeté les propos hostiles tenus par le président de l'instance à l'encontre du Maroc lors d'un événement de l'OCI en Algérie.
La Commission de la politique étrangère, des relations internationales et de la diplomatie parlementaire du Parlement andin a réfuté les propos hostiles tenus par la présidente de cette instance, Gloria Florez, à l'encontre de l'intégrité territoriale du Maroc.
En janvier, l'Algérie a invité la présidente du Parlement andin à s'adresser à la 17e conférence de l'Union parlementaire des États membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI).
Pendant son discours, Florez a fait des remarques hostiles sur l'intégrité territoriale et la souveraineté du Maroc sur le Sahara marocain.
Une semaine après l'événement de l'OCI, le Comité de la politique étrangère du Parlement andin a réaffirmé sa position en faveur du plan d'autonomie du Maroc comme une base crédible et sérieuse pour mettre fin à la dispute.
Le comité a envoyé un communiqué à la Chambre des Conseillers du Maroc ce samedi, soulignant la "position immuable de l'organisme soutenant la souveraineté politique, l'unité nationale, et l'intégrité territoriale du Royaume, ainsi que le plan marocain d'autonomie pour le Sahara".
La Chambre des Conseillers a ajouté que la commission a affirmé qu'elle "considérait le dialogue civilisé comme le meilleur moyen de parvenir au consensus nécessaire à un climat de paix réel et durable."
La délégation marocaine qui a participé à la réunion de l'OCI, a condamné les manœuvres continues visant à remettre en cause l'intégrité territoriale du Maroc, soulignant que l'invitation de Florez par l'Algérie.
"est en contradiction avec les règlements et l'esprit de l'organisation".
La délégation a fait valoir que Florez "n'a pas la légitimité, en tout cas, pour aborder des questions qui ne relèvent pas de la compétence de l'organisation ou pour soulever des questions controversées qui pourraient comprendre l'esprit de consensus qui caractérise notre action islamique commune."
La délégation a également exhorté le secrétariat général de l'OCI à retirer le discours du président du Parlement andin des rapports de l'union parlementaire de l'OCI, demandant à l'OCI de "veiller à ce qu'un tel incident ne se produise pas."