Le mouvement Hamas décline sa participation au congrès du Parti de la Justice et du Développement

Driss El Azami El Idrissi, président du comité préparatoire du 9e congrès national du Parti de la Justice et du Développement (PJD), a annoncé que les délégations de Palestine – représentée par le mouvement Hamas –, de Jordanie et de Libye n’ont pas pu assister à la séance d’ouverture du congrès du parti.

Dans une déclaration au site pjd.ma, El Azami a assuré que « toutes les préparations pour accueillir les invités et les congressistes sont prêtes et se déroulent dans de bonnes conditions, grâce à Dieu ». Il a précisé que les délégations étrangères déjà arrivées au Maroc incluent celles de Tunisie et de Mauritanie, venues pour participer à la séance inaugurale prévue ce samedi 26 avril à Bouznika.

Par ailleurs, l’artiste syrien Mohamed Abu Ratib est également arrivé à Rabat hier, selon la même source, qui confirme également la présence de délégations venues du Sénégal et de Turquie.

Lors d’une précédente conférence de presse, El Azami avait indiqué que le PJD avait invité 25 personnalités étrangères à participer à son congrès, soulignant que « le mouvement Hamas serait représenté par une forte délégation palestinienne ».

En revanche, le dirigeant du parti a confirmé l’exclusion de plusieurs figures politiques marocaines de premier plan, notamment le Chef du gouvernement et président du Rassemblement National des Indépendants, Aziz Akhannouch, ainsi qu’Idriss Lachgar, premier secrétaire de l’Union Socialiste des Forces Populaires, en raison, selon ses propos, d’une « hostilité personnelle » entre Lachgar et Abdelilah Benkirane depuis l’épisode du blocage gouvernemental ayant conduit à la révocation de ce dernier.

La participation du mouvement Hamas à ce congrès a suscité une vive controverse sur les réseaux sociaux, certains militants allant jusqu’à réclamer l’interdiction de l’événement par les autorités. En réponse, le secrétaire général du PJD, Abdelilah Benkirane, a demandé au ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, d’ouvrir une enquête sur les entités et les individus ayant lancé ces appels à l’annulation.