Après avoir examiné la demande présentée par la Fédération Nationale des Industries Agroalimentaires (FENAGRI) au nom de trois fabricants marocains, le ministère de l’Industrie et du Commerce a ouvert une enquête aujourd’hui, lundi, pour lutter contre le dumping dans les importations de tomates en conserve d’origine égyptienne.
Selon le communiqué du ministère de l’Industrie et du Commerce, il s’agit de « Conserves de Meknes », « Marocaines Doha Conserveries » et « Moroccan Food Processing », qui représentent 96 % de la production nationale de tomates en conserve.
Les preuves fournies par le demandeur indiquent que les importations de tomates en conserve d’origine égyptienne ont connu une augmentation significative en termes de valeur absolue, par rapport à l’évolution de la production et de la consommation nationales. Le niveau du dumping calculé pour ce produit a largement dépassé le seuil minimal fixé à 2 %.
Cette différence a été constatée après comparaison entre la valeur moyenne normale à l’étape de la « livraison à l’usine » et le prix à l’exportation vers le Maroc, selon les statistiques publiées par le ministère de l’Industrie et du Commerce.
Selon la même source, les importations de tomates en conserve d’origine égyptienne ont eu des effets négatifs sur les niveaux de prix de vente au Maroc pour des produits similaires locaux, les quantités vendues, la part de marché et les avantages de l’industrie nationale.