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Les derniers incidents de Ouled Zayane à Casablanca des subsahariens immigrés contre les forces de l’ordre et les citoyens peuvent être comme une sonnette d’alarme sur une crise migratoire dans le pays. Face à ce phénomène migratoire, quelles seront les mesures à prendre pour diminuer ce flux et protéger la population contre des violences de plus en plus agressives, surtout dans une conjoncture marquée par des tensions sociales un peu partout.
Un peu partout au Maroc, dans les artères principales, des gares routières et des centres commerciaux, on voit des africains, jeunes de différents sexes et âges, parfois avec des bébés, sont en train de mendier. Une image qui nuit au pays qui a été avant peu de temps une terre de transit pour devenir par la suite, face au contrôle serré des frontières européennes, une terre de séjour permanent pour toute cette masse qui n’a pas pu réaliser le rêve d’Eldorado.
Des jeunes qui vivent en marge de la société et sont prêts à faire n’importe quoi pour gagner des sous et assouvir leurs besoins quotidiens. Des jeunes qui squattent un peu partout et vivent en communauté en dépit de la différence de leurs origines, dans une misère absolue et une honte de retourner dans leurs pays les mains vides.
C’est une nouvelle classe qui s’est constituée à partir du moment où le gouvernement marocain a adopté la loi de régularisation de ces migrants selon des conditions et des critères bien précis. Chose qui a fait stimuler ce flux migratoire vers le Maroc que la population marocaine a trouvé par la suite agaçant, agressif et loin de toute intégration qui peut contribuer dans une harmonie sociale et culturelle de la plupart de ceux qui attendent une régularisation.
Nous sommes donc en face d’une masse mixte, avec des dialectes, des coutumes et des habitudes diverses, qui en réalité n’ajoute aucune plus-value à la société marocaine tant qu’elle reste attachée à un seul objectif : celui de trouver une opportunité pour traverser le détroit de Gibraltar. Des individus sans éducation dans la plupart, difficile à intégrer, à l’exception de quelques uns, et qui trouvent dans la mendicité une voie facile pour soustraire de l’argent sur les routes et parfois même en faisant recours à la violence. Ainsi, et comme les différents médias l’ont transmis en direct, les migrants subsahariens menacent de plus en plus la sécurité des citoyens et dont le nombre peut dépasser facilement les 10000, répartis sur l’ensemble du territoire marocain dont Casablanca abrite la plus grande partie.
Pire encore, ce flux migratoire est bien organisé par une Mafia qui s’enrichit de ce trafic humain, lui facilitant l’entrée au Maroc par des voies bien tracées, esquivant tous les contrôles possibles avec des contacts qui peuvent offrir un accueil au départ pour les nouveaux venus et leur expliquer le mode de vie à suivre.
C’est désormais un réseau bien organisé qui s’installe dans notre pays avec une détermination d’y rester et de faire des bébés afin de les inscrire dans l’état civil marocain et de là profiter d’une carte de séjour et des droits.
Il est donc temps de se pencher sur cette nouvelle crise sociale dont les signes se sont révélés et qui risquerait dans un avenir très proche d’enchainer une série de violences et des affrontements entre les citoyens et ces vagabonds qui sillonnent nos rues et de qui on ne peut pas s’attendre à aucun bien tant qu’ils n’ont aucune peur ni aucune reconnaissance envers ce pays qui les a accueillis.
ML