Le Maroc continue de libérer la zone tampon des milices du Polisario, tandis que le Front séparatiste exploite la situation à sa manière
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Comme à son habitude, le Front Polisario séparatiste n'hésite pas à exploiter la souffrance des Sahraouis détenus dans les camps de Tindouf en territoire algérien par les milices du Polisario.
La dernière déclaration du Front séparatiste à ce sujet décrit les Sahraouis qui étaient stationnés dans la zone tampon à l'est du mur de sable, et qui ont quitté la zone suite à l'opération de nettoyage menée par les Forces Armées Royales Marocaines depuis l'opération Guerguerat en novembre 2020. Le Front les qualifie désormais de "personnes déplacées", un terme qui rappelle le contexte de la guerre israélienne à Gaza.
C'est ce qu'a annoncé un communiqué du soi-disant "Croissant rouge sahraoui", selon des médias algériens, indiquant que 4700 personnes ont regagné les camps de Tindouf situés en territoire algérien après la reprise de la "guerre" contre le Maroc le 13 novembre 2020.
La publication de ce chiffre, gonflé comme à l'accoutumée par l'entité séparatiste, coïncide avec une visite aux camps de Tindouf organisée par les Nations Unies pour les représentants des pays fournissant une aide humanitaire au Front, y compris les ambassadeurs des Etats-Unis et de la Russie.
Le document publié affirme que les "nouveaux déplacés" n'ont pas bénéficié de l'aide humanitaire des principaux donateurs, à l'exception de la distribution d'un panier alimentaire de base pour une période de trois mois (octobre - décembre 2021) par le Programme alimentaire mondial. Malgré les appels lancés aux agences humanitaires pour leur accorder le statut de réfugié.
Il faut noter que l'Algérie refuse toujours les demandes de recensement des Sahraouis détenus sur son territoire par le Front Polisario armé. Bien que ce recensement fasse partie intégrante du plan de l'ONU pour la paix au Sahara, l'obstination et le refus de l'Algérie empêchent la réalisation de ces demandes.