Cyril Ramaphosa a une fois de plus affiché son engagement en faveur du Polisario, ajoutant une nouvelle couche à l’attitude immature de l’Afrique du Sud. Dans une allocution prononcée à la veille du 15e sommet des BRICS à Johannesburg, le président sud-africain a placé le soutien au Polisario parmi les priorités de sa diplomatie. Cette déclaration, bien qu’attendue, souligne le manque de maturité politique de l’Afrique du Sud.
Ramaphosa a déclaré que l’histoire de la liberté conquise par son pays lui impose de soutenir les soi-disant « luttes » de ceux qu’il considère comme victimes du colonialisme et de l’oppression raciale. Il a mentionné son soutien continu aux « peuples de Palestine et du Sahara occidental ». Cette position est une répétition de sa déclaration antérieure en mars, lorsque, lors de ses discussions avec la présidente de la Tanzanie, il avait déjà agité le drapeau du Polisario.
Il est ironique de constater que cette déclaration intervient peu de temps après le refus catégorique du Maroc de rejoindre les BRICS. Ramaphosa semble ignorer les conséquences de ses actions pour la stabilité régionale. Il a également fait référence aux lettres adressées par le Maroc à l’ONU et aux membres du Conseil de sécurité, dénonçant le rôle complice de l’Afrique du Sud avec l’Algérie et le Polisario.
En fin de compte, l’Afrique du Sud semble privilégier une approche infantile et provocatrice dans ses relations internationales. En soutenant le Polisario, elle ne fait que nourrir les tensions et les conflits régionaux. Ses choix semblent être davantage motivés par des considérations idéologiques plutôt que par une réflexion politique mature et pragmatique.
