Au moment où les médias internationaux ont couvert l’apparition de la joueuse marocaine Nouhaila Benzina en portant le hijab lors du match de l’équipe nationale marocaine contre la Corée du Sud, pour les finales de la Coupe du Monde féminine, son premier match a été qualifié de « moment historique » avec professionnalisme. Cependant, les médias français ont été une exception.
Les médias français, qui appartiennent à un pays qui se vante de respecter les droits et les libertés, ont injustement critiqué la joueuse marocaine Nouhaila Benzina, considérant que sa présence en hijab était un recul incroyable.
L’écrivain Philippe Gibert, lors de son passage en tant qu’invité sur la chaîne « C News » française, a vivement attaqué Nouhaila Benzina, prétendant que son port du hijab disait à ses coéquipières qu’elles étaient impudentes, selon ses propres mots.
Ce même écrivain français a accusé la joueuse marocaine de ne pas vouloir montrer ses cheveux, ses épaules et son corps en général, voulant cacher son corps autant que possible, car selon lui, une femme doit être plus modeste.
Le même intervenant a souligné son rejet de la présence de joueuses en hijab, et cette opinion a été partagée par les participants sur le plateau de la chaîne susmentionnée, louant la décision du Conseil d’État français de refuser le port du hijab lors des matchs de football.
Outre la chaîne « C News », plusieurs journaux français tels que « Le Figaro », « Le Parisien », « Libération », « L’Équipe » et d’autres, ont attaqué la joueuse marocaine voilée, tous prenant position en faveur du ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui s’oppose à l’idée de voir des joueuses voilées sur le terrain.
La joueuse marocaine Nouhaila Benzina a créé l’événement en devenant la première joueuse de football à participer à la Coupe du Monde féminine actuellement organisée en Nouvelle-Zélande et en Australie tout en portant le hijab.