La France met l’Algérie sous pression pour récupérer ses citoyens impliqués dans des actes de terrorisme
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Le Premier ministre français, François Bayrou, a accordé à l’Algérie quelques semaines pour accepter le retour de ses citoyens faisant l’objet de décisions d’expulsion de France, menaçant d’annuler l’accord de 1968 qui confère des privilèges aux Algériens en matière de visas, de permis de séjour, de regroupement familial et d’accès à certaines professions.
Ces déclarations interviennent dans un contexte de tension croissante entre les deux pays concernant la question de l’immigration. En novembre 2024, 86 membres du Sénat français ont déjà appelé à l’annulation de cet accord, le qualifiant de conférant aux Algériens un statut préférentiel injustifié par rapport aux citoyens d’autres pays.
De hauts responsables français ont également souligné que le maintien de cet accord est en contradiction avec les nouvelles politiques de la France en matière de régulation de l’immigration et de renforcement des procédures de séjour.
En réponse, l’Algérie a exprimé son refus face à ce qu’elle considère comme des pressions françaises, avertissant que cette démarche pourrait affecter les relations bilatérales entre les deux nations, tandis que Paris insiste sur la nécessité d’expulser les Algériens de son territoire.
Par ailleurs, des sources diplomatiques algériennes ont indiqué que tout amendement ou annulation de l’accord devrait se faire par le biais du dialogue et de la négociation, et non par des décisions unilatérales susceptibles d’aggraver les tensions entre Paris et Alger.