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La France au bord d’une explosion sociale

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La situation sociale tendue, l’inflation ou encore la crise de l’hôpital sont autant de sujets explosifs pour le gouvernement français, qui va tenter de faire passer un projet de réforme des retraites très impopulaire.

Côté énergie, si les prix semblent commencer à baisser, ils ont atteint des sommets en 2022 et mis en difficulté de très nombreux particuliers. Quant aux professionnels, beaucoup s’estiment en danger.

A priori, tous les ingrédients sont réunis pour faire sauter la marmite sociale.
Évidemment, la plus grosse pierre d’achoppement est la future réforme des retraites.. Une bombe à retardement.

Plus de six Français sur dix estiment qu’une réforme est nécessaire, selon un sondage OpinionWay pour « Les Echos ». Mais les deux principales mesures proposées par l’exécutif – le relèvement de l’âge légal et l’allongement de la durée de cotisation – sont très majoritairement rejetées.

Sur la forme aussi les critiques sont sévères, montrant un gouvernement qui n’a pas réussi à convaincre. Enclenchée par Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle, la réforme des retraites occupe pourtant le devant de la scène politique depuis sa réélection. Mais ce sont les opposants qui se font le plus entendre auprès de l’opinion. Il n’y a que 37 % des Français pour trouver la réforme « claire », 35 % pour estimer qu’elle « permettra de sauver le système » et 32 % pour la considérer comme « juste ». « Le gouvernement a échoué à faire passer le message d’une réforme juste », pointe Bruno Jeanbart.

La réaction ne s’est pas fait attendre. En réponse à la réforme des retraites présentée par le gouvernement le 10 janvier 2023, les syndicats ont levé leur veto. La grève programmée ce jeudi 19 janvier constituera donc un test sur plusieurs niveaux pour les syndicats qui, selon les secteurs, pourraient être amenés à poursuivre le mouvement.

Dans un communiqué, la branche Pétrole de la CGT appelle à plusieurs jours de grève : cette dernière débutera le 19 janvier pour une durée de 24 heures, le 26 janvier pour une durée de 48 heures et le 6 février pour une durée de 72 heures. À cette date, la reconduction de la grève sera proposée aux salariés « avec si nécessaire, l’arrêt des installations de raffinage ». L’appel à la grève entraînera des « baisses de débit » et « l’arrêt des expéditions », a précisé Éric Sellini, coordinateur national du syndicat pour TotalEnergies.

L’année 2023 s’annonce difficile , Un climat social qui s’annonce extrêmement tendu, et qui inquiète les autorités.

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