L’ambassadeur et représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hilale, a déclaré mercredi à New York que l’Initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara marocain est une solution tournée vers l’avenir, contrastant avec la position de l’Algérie, qui reste figée dans une vision dépassée.
En soumettant cette initiative en 2007 au Conseil de sécurité, le Maroc a fait le pari audacieux d’une solution négociée, inclusive, et orientée vers l’avenir, a souligné M. Hilale lors de son intervention à la 4e Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Il a ajouté que les principes et valeurs qui sous-tendent le Pacte pour l’avenir, récemment adopté par les États membres de l’ONU, prônent un monde plus pacifique, juste et durable, aligné sur l’approche marocaine pour résoudre le différend autour du Sahara.
Ces mêmes principes inspirent l’Initiative marocaine d’autonomie, qui est un choix stratégique et irrévocable, consacré par les résolutions du Conseil de sécurité. M. Hilale a mis en exergue le rôle des Nations Unies dans le maintien de la paix et la sécurité internationales, tout en dénonçant le blocage imposé par l’Algérie qui refuse de s’engager dans les négociations, paralysant ainsi le processus politique.
Le diplomate a également rappelé les efforts du Maroc pour promouvoir un dialogue sincère avec l’Algérie, soulignant que la main tendue du Roi Mohammed VI vise à créer un climat de paix dans la région. Il a cependant regretté que ces appels soient restés sans réponse, l’Algérie persistant dans son hostilité et continuant à soutenir le groupe séparatiste du polisario.
M. Hilale a par ailleurs souligné que l’Initiative d’autonomie marocaine propose une gouvernance locale démocratique, offrant une participation accrue des populations locales à la prise de décision. Il a dénoncé les conditions de vie inhumaines des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, empêchées de retourner au Maroc pour participer au développement de leurs provinces sahariennes.
Enfin, il a relevé que l’Initiative d’autonomie du Maroc, en plus de répondre aux besoins économiques et sociaux, assure le respect des droits humains, tout en promouvant la paix et la coopération régionales, contrairement à l’Algérie qui maintient des frontières fermées et favorise l’instabilité dans la région.