Getting your Trinity Audio player ready... |
Le Matin
Mohammed Abdeljalil: «Nous avons défini des chantiers prioritaires qui pourraient rendre le marché du transport routier de marchandises plus transparent et plus efficace
Le transport routier de marchandises est indispensable au bon fonctionnement du commerce et du tissu productif marocain. Il rencontre encore de nombreux défis, qui se manifestent par l’inadéquation de l’offre et de la demande, le recours fréquent à la surcharge, la vétusté du parc, la fragilité des actions… “Pour surmonter ces contraintes, nous avons défini, dans le cadre d’une approche participative, avec les différentes représentations professionnelles du secteur, des chantiers prioritaires qui pourraient remédier aux défaillances et rendre le marché du transport routier de marchandises plus transparent et plus efficace”, a affirmé Mohammed Abdeljalil, le ministre du Transport et de la logistique, dans un entretien accordé au journal. Pour professionnaliser davantage ce secteur, des actions ont été menées, notamment la révision des conditions d’accès à la profession, la régularisation de la situation des véhicules dont le poids total autorisé en charge est compris entre 3,5 et 19 tonnes et le lancement d’une étude sur les coûts de référence du transport de marchandises.
Melkisation des terres collectives : 2.000 ha à mobiliser dans le Loukkos
Nouvelle opération dans le cadre du programme de Melkisation des terres collectives. L’Agriculture planche en effet sur les études techniques pour acter la Melkisation de près de 2.000 ha dans le Loukkos. Les superficies concernées sont situées totalement ou partiellement dans les périmètres irrigués de la région. Les études à mener porteront notamment sur l’établissement des dossiers techniques cadastraux après remembrement des terres collectives objet de l’opération qui s’inscrit dans le cadre de la valorisation et la mobilisation de 1 million d’hectares de terres collectives en faveur des jeunes entrepreneurs en agriculture.
Microfinance : Jaïda sur une nouvelle stratégie à l’horizon 2030
Jaïda, la société de financement des institutions de microfinance, se prépare à lancer une feuille de route stratégique à l’horizon 2030, visant à renforcer son soutien au secteur du microcrédit et à promouvoir une économie plus inclusive, solidaire et durable. Jaïda s’apprête aussi à monter en puissance dans la finance climatique à travers des lignes de crédits spécialisés et des produits verts à l’appui des populations rurales et agricoles. De même, en partenariat avec la Banque européenne d’investissement, un nouveau soutien est envisagé au secteur des coopératives à travers une gamme de services financiers et non financiers.
L’Economiste
Facturation électronique: un déploiement progressif à l’instar de Simpl
Du fait des délais nécessaires à la conception, à l’implémentation, au paramétrage, à la correction d’éventuels bugs, à la formation des cadres, le futur système de facturation électronique ne devrait pas être opérationnalisé avant 2026. Il faut également compter un travail de concertation entre l’administration fiscale, les experts-comptables, les comptables agréés, les chambres professionnelles, la CGEM… L’objectif étant de communiquer et de sensibiliser toutes les parties concernées afin d’obtenir leur adhésion et recueillir, éventuellement leurs observations. Lorsque la solution sera définitivement fonctionnelle, elle ne sera pas imposée dès le départ aux usagers. La Direction générale des impôts devrait adopter la même démarche que lors de la mise en ligne de la plateforme Simpl en 2004.
Même les déchets profiteront du mondial
La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable Leila Benali veut se greffer à l’organisation de la Coupe du monde de football en 2030. Son ministère a préparé une série de projets qui vont contribuer à trouver des solutions aux problèmes environnementaux liés à la gestion des déchets, notamment au niveau des décharges. La mise en œuvre de ces projets dans les villes qui accueilleront cette manifestation planétaire nécessite la mobilisation de 5,6 milliards de DH. Une enveloppe pour réaliser 13 projets qui entrent dans le cadre des communes produisant moins de 50.000 tonnes de déchets ménagers par an. Pour Benali, qui a été interpellée par les députés sur la gestion des déchets et l’application des lois anti-pollution, son département a élaboré une nouvelle vision de la gestion intégrée et durable des déchets dans le but de les valoriser et de les éliminer de manière écologique. Celle-ci prend en considération les résultats de l’évaluation de la mise en œuvre du Programme national des déchets ménagers.
Les Inspirations éco
Accord de libre-échange Maroc-USA: un déséquilibre abyssal !
C’est un accord de libre-échange (ALE) qui fait couler beaucoup d’encre, tant les exportateurs marocains le jugent déséquilibré, ou plutôt largement en faveur de la partie américaine. L’ALE liant le Maroc aux États-Unis, et qui est en vigueur depuis 2006, souffle cette année sa 18e bougie. Ses vertus et mérites ont tour à tour été mis en avant par les officiels marocains et américains, à l’occasion de la célébration des 247 ans de relations diplomatiques entre les deux parties, et surtout, dans le cadre de la 16e édition du Sommet des affaires USA-Afrique, qui se clôture demain à Dallas. Le Maroc se distingue comme étant le seul pays africain à entretenir un ALE avec les États-Unis, mais le constat qui se dégage est que le déséquilibre dans les échanges commerciaux continue de se creuser. Cet accord suit son rythme habituel, avec un avantage largement en faveur des exportations américaines vers le Royaume. Celles-ci ont été multipliées par sept, alors que le Maroc a peiné à tripler les siennes. Concernant les investissements, les Américains continuent d’être attirés par le Royaume.
Transport et mobilité: le secteur bientôt doté d’une charte nationale
La Direction de la Stratégie, du Pilotage et de la Coordination des transports, relevant du ministère du Transport et de la Logistique, a lancé une étude pour l’élaboration d’une charte nationale pour la mobilité au Maroc. L’objectif est de se doter d’un cadre national pour une gouvernance structurée des systèmes de mobilité et de transport et d’élaborer une vision unifiée incluant l’État et les collectivités territoriales. Cette étude, dont le montant est estimé à 7,4 MDH, nécessitera un délai global d’exécution de l’ordre de dix mois. Selon la tutelle, des défis subsistent dans le développement de la mobilité au Maroc, lequel a connu une transformation de ses infrastructures de transport, caractérisée par la modernisation et l’expansion des réseaux routiers, ferroviaires et aéroportuaires, avec notamment le lancement de la ligne à grande vitesse, des tramways et des BHNS dans les principales agglomérations. Il s’agit à présent d’évaluer l’ensemble des défis en cernant la mobilité à travers toutes ses dimensions, notamment politique et institutionnelle.
L’Opinion
Avec un coût de 7,7 milliards de dirhams, le port Atlantique de Kénitra attend les financements
Interpellé sur l’état d’avancement du port Atlantique de Kénitra, lors de la séance des questions à la Chambre des Représentants, le ministre de l’Equipement et de l’eau, Nizar Baraka a indiqué que «la programmation des travaux de construction dudit port dépend de la disponibilité des financements nécessaires pour ce projet, dont le coût est estimé à 7,7 milliards de dirhams». Le responsable gouvernemental a déclaré que le coût total de la première phase du projet du port atlantique de Kénitra est estimé à 5,7 milliards de dirhams, et comprend la construction de 3425 mètres de digues de protection et 640 mètres de quais avec une profondeur de 16 mètres. Le port atlantique de Kénitra est l’une des principales réalisations incluses dans la stratégie nationale des ports à l’horizon 2030, ce qui permettra d’attirer les navires en provenance ou en direction des régions de l’Ouest du Saïss et du Loukkos, a-t-il dit.