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Le vote organisé mercredi 6 novembre par la Commission nationale des étudiants en médecine (CNEM) sur la proposition de sortie de crise présentée par le Médiateur du Royaume a abouti à un résultat mitigé. Selon une source bien informée, les voix se sont partagées presque équitablement entre les partisans (42 %) et les opposants (58 %). Ce qui était censé être une solution décisive à une mobilisation estudiantine qui dure depuis plus d'un an s'est avéré être une nouvelle étape dans le processus de consultation des étudiants.
Face à cette impasse, la CNEM a annoncé, mercredi soir, la tenue d'un nouveau vote dans l'espoir d'obtenir un mandat plus clair et majoritaire pour décider de la poursuite ou de la fin de la grève. Cette nouvelle consultation se déroulera en ligne, le jeudi 7 novembre à partir de 15 h.
Des sources rapportent qu'un grand nombre d'étudiants ont pris part au vote, mais qu'aucune position nette n'a émergé. Ce partage des voix a également révélé une zone d'ombre au sein du mouvement estudiantin, avec un pourcentage non négligeable d'abstentions, ce qui pourrait considérablement influencer les résultats du prochain scrutin.
Bien que certains étudiants reconnaissent les avancées indéniables de la proposition du Médiateur, comme la révision de la durée des études, l'annulation partielle des sanctions disciplinaires, et la mise en place d'un cadre pédagogique plus structuré pour le retour en cours, de nombreux contestataires jugent que la proposition est incomplète. Selon eux, elle ne répond pas aux demandes fondamentales concernant la qualité de la formation.