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Le parti politique espagnol Vox a vivement critiqué une exposition sur le Front Polisario présentée dans la cour du Parlement de Cantabrie, dénonçant la promotion d'une organisation armée qu'il accuse d'être responsable de la mort de près de 300 Espagnols. Vox a rappelé que le Front Polisario avait été considéré comme un groupe terroriste et avait mené des attaques violentes contre l'Espagne et ses intérêts, notamment dans la région de Phosboucraa et les eaux canario-sahariennes.
La porte-parole du groupe parlementaire Vox, Leticia Díaz, a qualifié de "scandaleux" le fait de voir des images de terroristes pointant leurs armes vers des Espagnols dans les locaux du Parlement. Elle a souligné que le gouvernement socialiste de Felipe González avait rompu les relations avec le Front Polisario en 1986 après l'assassinat d'un marin espagnol.
Vox a critiqué les affirmations présentées dans l'exposition, dénonçant ce qu'il qualifie de "blanchiment intolérable" des actions du Front Polisario. Le parti a souligné que l'Association Canarienne des Victimes du Terrorisme continue de se battre pour la reconnaissance des victimes du terrorisme causées par ce groupe.
En conséquence, Vox a demandé à la présidence du Parlement de Cantabrie d'écarter l'exposition de ses locaux, affirmant que l'institution ne devrait pas être complice du révisionnisme et du négationnisme qui tentent de dissimuler une histoire de violence et de mort.
