La 5ᵉ édition de l’université du Rassemblement National des Indépendants (RNI), organisée les 13 et 14 septembre à Agadir, a marqué un tournant dans l’engagement politique des jeunes. En effet, l’événement a rassemblé près de 4500 jeunes, remplissant la capacité maximale du théâtre de verdure dès l’ouverture, et témoignant ainsi de l’intérêt grandissant de la jeunesse pour la politique.
Avec une organisation exemplaire, menée par la Fédération nationale des jeunes du RNI, cette édition a démontré la capacité des jeunes à prendre en main des événements d’envergure. Le président du RNI, Aziz Akhannouch, a d’ailleurs salué cette autonomie en affirmant : « Aucun des hauts responsables ni des dirigeants du parti n’est intervenu dans l’organisation de cet événement, ce qui est à l’honneur des jeunes ».
Le discours d’Akhannouch a constitué un moment fort de cette rencontre. Il a souligné les défis auxquels le gouvernement a dû faire face depuis sa prise de fonction : les répercussions de la guerre en Ukraine, une inflation galopante, plusieurs années de sécheresse, des retards dans des chantiers majeurs, notamment celui de la politique de l’eau, un dialogue social figé et un secteur touristique en crise. Malgré ces obstacles, le gouvernement a su répondre aux attentes, en appliquant les Hautes Orientations Royales, notamment sur la protection sociale et l’aide directe aux ménages. « Aujourd’hui, 3,9 millions de familles bénéficient de ce dispositif », a-t-il précisé.
Pour les deux prochaines années, la priorité sera donnée à la question de l’emploi. Le sujet de l’État social a été au centre des discussions lors de cette 5ᵉ édition. Il s’agit d’un projet royal structurant, au cœur des actions gouvernementales, visant à renforcer les fondements de l’État social par des programmes tels que la généralisation de l’assurance maladie obligatoire, les aides sociales directes, et le soutien à l’accession au logement.
Lahcen Saadi, président de la Fédération nationale de la jeunesse du RNI, a souligné l’importance de l’implication des jeunes dans ces grands projets. « C’est une nouvelle étape dans l’encadrement de la jeunesse, marquée par une discussion profonde et responsable sur les moyens de renforcer l’État social », a-t-il affirmé.
Aziz Akhannouch, dans son intervention, a encouragé les jeunes à prendre la parole et à s’engager activement dans la construction d’une société plus équitable. La forte participation à cette université d’été montre que nous sommes bel et bien face à une nouvelle génération de jeunes, prêts à s’investir dans l’avenir politique du pays.
