Réponse au Monde : Le Maroc n’est pas une fiction, mais une Nation unie derrière son Roi
L’article publié par Le Monde le 24 août 2025 sous le titre « Au Maroc, une atmosphère de fin de règne pour Mohammed VI » est moins une enquête journalistique qu’un exercice de fiction estivale. En évoquant une prétendue « fin de règne », le quotidien français cède à une facilité sensationnaliste et entretient une vision biaisée du Maroc.
Réduire un pays de 37 millions d’habitants, une monarchie millénaire et une Nation en pleine transformation à une image de canne aperçue lors d’une cérémonie relève d’une caricature indigne d’un grand journal. Le Maroc n’est pas un décor de feuilleton parisien.
Ce que Le Monde oublie — ou feint d’ignorer — c’est l’évidence : l’attachement inconditionnel et fusionnel des Marocains à leur Roi et à la dynastie alaouite. Depuis plus de douze siècles, cette continuité historique et spirituelle a garanti la stabilité, la légitimité et l’unité du Royaume. Cet héritage vivant transcende les individus et assure la force des institutions, quelles que soient les circonstances.
Par ailleurs, l’article passe sous silence les réalités concrètes : croissance économique, industrialisation, rayonnement diplomatique, partenariats stratégiques internationaux. Alors que le Maroc est reconnu comme un pôle de stabilité et d’innovation en Afrique et au-delà, Le Monde préfère agiter les spectres éculés des « intrigues de succession » et des « luttes d’influence ». Sans preuves, sans faits, uniquement par insinuations.
Le peuple marocain n’a pas besoin qu’on lui raconte son avenir depuis une rédaction parisienne. Il le construit chaque jour, avec fierté, sous l’autorité d’un Souverain respecté et aimé. La monarchie marocaine n’est pas un régime fragile : elle est le ciment d’une Nation, l’incarnation d’un lien sacré entre le Trône et le Peuple.
En choisissant la caricature au lieu de la nuance, Le Monde trahit moins la réalité marocaine que sa propre incapacité à comprendre la profondeur d’un modèle historique unique. Le Maroc est debout, uni et tourné vers l’avenir. Ceux qui parlent de « fin de règne » ne regardent pas le Maroc : ils regardent leurs propres fantasmes.
CHATBI ABDERRAHIM
