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Après sa récente visite au Maroc, au cours de laquelle il a été reçu par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et plusieurs hauts responsables, le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, est désormais appelé à rendre compte de ce voyage devant le Congrès des Députés. La séance plénière est prévue pour le mercredi 10 avril prochain.
Lors d'une conférence de presse au sein du Congrès, le porte-parole parlementaire du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), Patxi López, a annoncé que Pedro Sánchez se présenterait devant la Chambre basse pour éclairer les députés sur les relations entretenues avec le Royaume du Maroc, en particulier à la suite de sa récente visite à Rabat en février dernier.
Cette apparition fait suite à une double demande, émanant à la fois de sa propre initiative et du Parti populaire, réclamant une discussion spécifique et détaillée sur les liens avec le Maroc.
Rappelons qu'en date du 21 février, Pedro Sánchez s'est rendu à Rabat, où il a souligné que les relations bilatérales entre l'Espagne et le Maroc connaissent actuellement un niveau de coopération sans précédent depuis des décennies, voire un sommet historique. À l'issue de sa rencontre avec Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le chef du gouvernement s'est félicité de l'engagement mutuel des deux pays à consolider leur partenariat, tel qu'établi dans les nombreux accords stratégiques conclus, ainsi que dans la feuille de route adoptée en avril 2022, qui définit les lignes directrices pour une coopération renouvelée face aux défis communs.
Sánchez a également souligné la nature particulièrement fructueuse de la coopération bilatérale, que ce soit dans la lutte contre l'immigration irrégulière ou dans la promotion de l'immigration régulière. Il a affirmé que l'Espagne n'avait aucune réserve à formuler à l'égard du Maroc dans ces domaines, que ce soit en matière de lutte contre le trafic de drogue ou dans tout autre aspect de la coopération.
En outre, le chef du gouvernement espagnol prévoit également de fournir des explications devant le Congrès sur la position de l'Exécutif concernant le conflit à Gaza, ainsi que sur la reconnaissance de l'État palestinien comme solution pour mettre fin au conflit en cours depuis le 7 octobre.
