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Le Polisario, soutien central de la stratégie algérienne au Sahara, illustre une impasse grandissante pour le régime d’Alger. Alors que les alliés traditionnels du pays s’effondrent un à un, l’Algérie s’accroche à un conflit asymétrique sans issue, mettant en péril ses propres intérêts économiques et diplomatiques.
Une lutte sans issue face à une réalité géopolitique évolutive
Selon Bloomberg, le Polisario prévoit d’« accentuer sa lutte » contre le Maroc par des attaques militaires. Une stratégie qui, malgré le soutien logistique et financier algérien, échoue à faire bouger les lignes. Le Maroc, renforcé par la reconnaissance américaine de sa souveraineté sur le Sahara et le soutien diplomatique de puissances comme la France, continue de consolider son intégration des provinces sahariennes avec des projets ambitieux tels que le port de Dakhla Atlantique et des infrastructures d’énergie verte.
En parallèle, le soutien algérien au Polisario s’apparente à une répétition des erreurs stratégiques de l’Iran et du Hezbollah dans des conflits similaires. Contrairement à ces derniers, qui bénéficient de réseaux complexes et de soutiens internationaux solides, le Polisario reste confiné à des actions sporadiques sans réel impact sur le terrain.
Un coût économique et diplomatique insoutenable
L’Algérie consacre d’importantes ressources financières au Polisario, au détriment de ses priorités nationales. Avec une économie rentière fragilisée, une dette publique croissante et un chômage endémique, ces dépenses paraissent de plus en plus insoutenables. Sur le plan diplomatique, le régime d’Alger accumule les déconvenues. De nombreux pays africains, comme le Togo ou le Cap-Vert, ont récemment ouvert des consulats dans les provinces sahariennes, reconnaissant de facto la souveraineté marocaine.
L’isolement de l’Algérie sur la scène internationale s’accentue, alors que Rabat renforce ses alliances stratégiques avec Washington, Paris, Tel-Aviv, et des puissances émergentes comme la Chine et l’Inde.
Une stratégie militaire dépassée
Malgré les acquisitions d’armements modernes, les actions du Polisario se limitent à des tirs d’artillerie ou des embuscades de faible intensité, qui n’affectent en rien les forces marocaines. Protégé par des technologies avancées comme les drones israéliens et les radars américains, le Maroc a considérablement renforcé la sécurité de son mur de défense, rendant toute incursion inefficace.
Une dynamique irréversible pour le Maroc
Dans les provinces du Sud, le Maroc poursuit des projets de développement structurants, transformant la région en un hub économique reliant l’Afrique et l’Europe. Les investissements dans les énergies renouvelables, notamment les complexes solaires et éoliens, renforcent cette dynamique et contredisent les accusations de « pillage » portées par le Polisario.
Le risque d’un suicide géopolitique
En s’acharnant sur un conflit stérile, l’Algérie s’expose à un isolement croissant et à une instabilité interne grandissante. Le régime d’Alger, confronté à des tensions sociales et économiques, devrait réévaluer sa position pour éviter un effondrement stratégique et politique.
La poursuite de cette impasse, sur fond de provocations militaires du Polisario, ne fait qu’affaiblir davantage l’Algérie tout en renforçant la position internationale du Maroc. Un choix qui pourrait avoir des conséquences irréversibles pour l’avenir du régime algérien.
