Mise en ligne ce 15 février, une proposition de résolution du PE, tout en appelant à activer des mécanismes anti-corruption, demande à ce que des mesures soient prise à l’égard des représentants du Maroc.
Depuis ce 15 février, une nouvelle proposition de résolution commune a été déposée au PE. Elle porte principalement sur la mise en place de mécanismes afin d’assurer le suivi des mesures demandées par l’Europarlement pour renforcer l’intégrité des institutions européennes.
Le texte fait bien évidemment suite à la résolution du 15 décembre 2022 sur les soupçons de corruption de la part du Qatar, et cite par ailleurs comme référence les enquêtes en cours menées par les autorités belges qui ont révélé des soupçons avérés de corruption, de la part du Qatar, du Maroc et d’autres États. on mentionne l’implication de trois députés en exercice, d’un ancien député et d’autres membres du personnel.
La proposition aborde pour l’essentiel les mécanismes à mettre en place afin de renforcer la crédibilité des institutions européennes et parer à d’éventuelles récidives en matière de corruption. Des mécanismes déjà promis par Roberta Metsola, présidente du PE, afin de veiller au contrôle éthique.
Le document ajoute par ailleurs que le Parlement « exprime toutefois à nouveau sa profonde inquiétude face aux allégations de corruption de la part des autorités marocaines ». On demande ainsi » la mise en oeuvre des mêmes mesures à l’égard des représentants du Maroc », lit-on.
De plus, les euro-parlementaires avaient aussi requis « la suspension des titres d’accès des représentants d’interêts qatariens ».