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Dans le cadre des récentes discussions au sein des Nations Unies, Mustapha Tossa souligne le succès indéniable du Maroc concernant la résolution 2756 sur le Sahara marocain. Bien que certains jugent l'expression de "triomphe diplomatique marocain" excessive, elle illustre une réalité claire : la solution d'autonomie proposée par le Maroc est aujourd'hui la seule option sérieusement discutée sur la scène internationale.
Votée à l'unanimité, à l'exception de deux abstentions, la résolution 2756 pourrait sembler maintenir le statu quo. Cependant, Tossa insiste sur le fait qu'elle apporte une valeur politique significative au Maroc. Non seulement elle affirme la prééminence de l'autonomie par rapport à d'autres solutions, mais elle prépare également le terrain pour que cette proposition soit inscrite comme la seule issue légale au conflit, renforçant ainsi la légitimité marocaine sur la question.
Cette avancée est le fruit d'une diplomatie active et efficace du Maroc, qui a su convaincre de nombreux pays de l'efficacité et de la pertinence de sa solution. Le consensus international autour de l'autonomie marocaine ne laisse plus de place à d'autres perspectives, marquant un moment clé pour le pays sur la scène diplomatique.
En contrepartie, cette réussite a mis en lumière les contradictions du régime algérien. Celui-ci, membre non permanent du Conseil de sécurité, se trouve de plus en plus isolé. L'intervention de son ambassadeur, Amar Bendjama, a révélé une schizophrénie évidente : d'un côté, l'Algérie se prétend neutre, refusant de participer aux discussions de l'ONU, et de l'autre, elle adopte une posture provocatrice envers le Conseil de sécurité, affichant une stratégie de rupture avec la communauté internationale.
Le contraste est frappant, d'autant plus que même des alliés comme la Russie se sont opposés aux amendements proposés par l'Algérie, qui visaient à contrecarrer le consensus autour de l'autonomie. Le Maroc, de son côté, continue de gagner en crédibilité, tandis que l'Algérie se trouve piégée dans ses propres contradictions.
Cette dynamique a des répercussions sur la perception que les Algériens ont de leur pays. Les festivités du 1er novembre, célébrant le 70ème anniversaire de la révolution algérienne, en sont un bon exemple : l'absence de chefs d'État de renom témoigne de l'isolement croissant de l'Algérie sur la scène internationale.
En conclusion, Tossa met en garde contre les dangers d'une politique algérienne basée sur l'obsession et la haine contre le Maroc. Ce faisant, il souligne que ce comportement pourrait conduire à un isolement de plus en plus marqué, tant sur le plan diplomatique qu'au sein de l'opinion publique algérienne, qui prend progressivement conscience des conséquences d'une telle stratégie.