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La langue française suscite la controverse lors de l'élection du président de la Chambre des représentants

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Le Parti de la justice et du développement (PJD) remet en cause l'utilisation de la langue française lors du vote pour la présidence de la Chambre des représentants lors de la deuxième session de l'année législative en cours.

Lors de cette session, le député Abdessamad Haiker, représentant Abdallah Bouanou au bureau de vote, a critiqué l'utilisation de la langue française, rappelant que la Constitution marocaine stipule clairement que les deux langues officielles du pays sont l'arabe et l'amazigh.

Haiker a rappelé qu'un incident similaire s'était déjà produit en 2014, entraînant l'annulation de votes exprimés en français. Il a toutefois précisé que l'annulation de dix votes exprimés en français lors de ce scrutin n'aurait pas affecté le résultat final, Rachid Talbi Alami remportant largement la présidence. Pour Haiker, l'important est d'assurer le respect des langues officielles du pays.

Pour sa part, Bouanou a réaffirmé que les deux langues officielles du Royaume du Maroc, conformément à la Constitution, sont l'arabe et l'amazigh. Le président du groupe parlementaire du PJD a également rappelé l'incident survenu en 2013, lors de l'élection de Rachid Talbi Alami et de Ghellab, lorsque des votes exprimés en français ont été annulés.

Bouanou a conclu en soulignant que l'annulation de ces votes n'a pas eu d'influence sur le résultat final et que "la victoire des langues officielles est une victoire pour nous tous". Ce dernier a appelé à l'abandon définitif de l'utilisation du français dans ce type de vote.

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