La DGSN inaugure à Marrakech une école pour la formation des futurs gardiens de la paix

À l'occasion de la commémoration du Manifeste de l'Indépendance, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a inauguré, samedi à Marrakech, l'École de formation des gardiens de la paix de Marrakech.

S'étendant sur une surface de 7 826 m², cette nouvelle école est conçue pour accueillir jusqu'à 500 stagiaires, leur offrant des conditions idéales pour leur formation de base. Parmi ses installations figurent 16 unités d'hébergement, une cuisine équipée, deux restaurants, des services médicaux, ainsi qu'un pavillon pédagogique avec 10 salles de classe, une salle polyvalente de 100 places, une salle informatique et une salle de visioconférence.

Les stagiaires auront également accès à des espaces extérieurs pour des entraînements paramilitaires et sportifs, ainsi qu’à une cour destinée aux cérémonies officielles. Ces équipements visent à offrir un cadre de formation optimal pour les futurs gardiens de la paix.

Le Directeur Général de la DGSN et de la DGST, Abdellatif Hammouchi, a visité l'école ce samedi pour superviser les derniers préparatifs avant l'arrivée de la première promotion. Accompagné de plusieurs responsables, il a souligné l'importance d'adapter les programmes de formation à la nouvelle approche de l'action sécuritaire.

Cette école représente bien plus qu'une simple structure de formation : elle incarne l'engagement de la DGSN pour un système sécuritaire moderne, efficace et proche des citoyens. Elle reflète également la volonté de relever les défis sécuritaires actuels par des formations de qualité et des infrastructures adaptées.

Depuis 2016, la DGSN a lancé un projet ambitieux de réforme de la fonction sécuritaire, incluant la révision des méthodes de recrutement et de formation, la création de nouvelles écoles spécialisées et la décentralisation des infrastructures pour mieux desservir les régions. Parmi les établissements déjà en fonctionnement figurent ceux de Kénitra, Laâyoune, Fès, Oujda, Tanger, Bouknadel, et désormais Marrakech.

Dans cette dynamique, l’Institut Royal de Police (IRP) à Kénitra et le futur Centre supérieur de formation policière à Ifrane, destiné à devenir un pôle régional de coopération sécuritaire, viennent compléter cet ensemble stratégique.

K.S