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Avec le début de la session parlementaire de printemps le 12 avril, la première chambre est en cours de renouvellement. Bien que la présidence de la Chambre des représentants semble acquise, la situation est moins claire pour les autres postes. La lutte pour ces postes se déroule au sein des groupes parlementaires et des factions des partis représentés à la Chambre. C'est particulièrement le cas pour le Parti de l’Istiqlal, où différents courants se disputent les postes disponibles.
Les tensions au sein du parti de l’Istiqlal ont un impact sur la composition du bureau de la Chambre des représentants, qui prévoit d'élire un nouveau président et un nouveau bureau après l'Aïd al-Fitr. Les luttes internes influencent le choix des représentants pour le bureau de la Chambre et la présidence des commissions permanentes. Une bataille acharnée oppose les partisans du courant du Secrétaire général et ceux du courant du « Sahara » pour les postes attribués à l’unité de l’Istiqlal, ce qui pourrait entraîner l'élection d'un nouveau président pour remplacer Noureddine Mediane.
Selon les médias, Omar Hejira est le favori pour assumer cette responsabilité, tandis que Khadija Zoumi, critiquée par ses proches pour ses positions indépendantistes, et Madiha Kheir, candidate à un poste au sein du Bureau de la Chambre des représentants en tant que femme parlementaire indépendante active, sont également en lice.
Conformément à la constitution, les élections pour la présidence de la Chambre des représentants, les membres du bureau et les responsables des commissions permanentes ont lieu au début de la législature, puis sont renouvelées lors de la session d'avril de la troisième année pour le reste de la législature.
Alors que certains partis, comme le Mouvement populaire, ont déjà confirmé leur soutien à leurs représentants, d'autres équipes parlementaires n'ont pas encore dévoilé leurs choix. Cependant, le Rassemblement pourrait réélire Mohamed Ghayate à sa tête, malgré des critiques sur sa gestion.
Le parti Authenticité et Modernité reste silencieux sur ses intentions concernant la direction de son équipe, mais des sources internes indiquent que Fatima Ezzahra El Mansouri souhaite reconduire Touizi malgré des controverses judiciaires.
Dans d'autres partis, de nouveaux membres pourraient être affectés à des postes clés, tandis que certains pourraient être remplacés en raison de changements politiques ou de préoccupations liées à la gestion.