Dans un rapport détaillant sa mission, l'envoyé spécial des Nations Unies pour le Sahara marocain, Staffan de Mistura, a proposé une solution biaisée en faveur du régime militaire algérien et de son protégé, le Polisario, visant à diviser la région entre le Maroc et le Front Polisario comme solution au conflit qui perdure depuis près de cinq décennies.
Dans ce contexte, le Centre marocain d'études et de recherches stratégiques a souligné, dans un communiqué dont "belpresse fr" a obtenu une copie, qu'il "ne fait aucun doute que l'action choquante et controversée de l'envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara marocain, De Mistura, concernant la question de l'intégrité territoriale du Royaume, révèle une approche subjective qui l'a conduit à des solutions fantaisistes allant jusqu'à envisager la partition du territoire marocain."
Le Centre précise que "ce comportement n'est pas surprenant de la part d'un envoyé déviant de la légalité, qui a déjà répondu à l'invitation des dirigeants sud-africains pour discuter de la question sans annonce préalable ni justification, en dehors de tous les cadres onusiens et internationaux, et en violation flagrante de toutes les restrictions et résolutions onusiennes encadrant sa mission."
Le communiqué insiste sur le fait que "la nouvelle déviation de De Mistura constitue une violation grave des normes diplomatiques régissant ce type de conflits régionaux, qui sont soumises à des mécanismes onusiens stricts. Ces questions ne peuvent en aucun cas tolérer une remise en cause de leurs fondements, étant exclusivement inscrites dans le cadre d'un processus onusien dépassant les idées non conformes."
Confirmant cette dérive regrettable dans la gestion de la "médiation onusienne", la source souligne que "l'écart de De Mistura par rapport à la légalité, en particulier dans le contexte actuel, équivaut à un braquage, à l'instar des méthodes des bandits de grand chemin, et constitue une reconnaissance explicite du détournement de la première cause nationale marocaine vers des cercles corrompus et malintentionnés, visant à diluer, saboter et détourner le processus onusien, surtout après les multiples reconnaissances internationales de la marocanité du Sahara."
Le communiqué indique que, "quelles que soient les justifications avancées par De Mistura concernant son idée de partition, il est clair que sa visite en Afrique du Sud pour discuter de la question, ainsi que sa pleine connaissance des positions hostiles de ce pays envers l'intégrité territoriale du Royaume, révèlent son parti pris flagrant et injuste en faveur de la thèse séparatiste. Malgré sa compréhension totale des manigances du régime sud-africain à l'encontre du Maroc, De Mistura s'est involontairement transformé en acteur et complice principal d'un complot sordide ourdi dans l'ombre contre l'intégrité territoriale du Royaume, en coordination étroite avec le régime militaire algérien."
Le communiqué note que "De Mistura n'est pas un responsable onusien inexpérimenté, ni naïf ou incompétent. Il est parfaitement conscient des dangers inhérents à ces dérapages, motivés par des initiatives suspectes visant à diluer les principales missions onusiennes dans la gestion des conflits, à saper les règles diplomatiques mondiales, et à brouiller les cartes pour réorganiser la donne selon des plans machiavéliques proches de la manipulation politique et diplomatique, dans le but de torpiller les efforts onusiens."
Le communiqué poursuit en affirmant que "l’action de De Mistura, quelles que soient les raisons qu'il invoque, marque un dangereux précédent en autorisant une sortie de la méthodologie onusienne pour traiter la question du Sahara marocain, ouvrant la voie à des interventions suspectes de ceux qui le manipulent. Cela constitue en soi une normalisation inquiétante avec la marginalisation du rôle de l'ONU dans la gestion des affaires des peuples, en créant des intermédiaires fictifs et des plateformes surréalistes, conçues sur mesure pour discréditer les missions de l’ONU et de son Conseil de sécurité."
Le Centre marocain d'études et de recherches stratégiques appelle les décideurs marocains à traiter avec la plus grande rigueur les déviations répétées de De Mistura, et à suspendre toute interaction avec lui jusqu’à ce que toutes les explications nécessaires soient fournies, afin de lever le voile sur les objectifs réels de cette démarche dangereuse qui menace le processus onusien relatif à la question de l’intégrité territoriale du Maroc.
Le communiqué conclut en affirmant que "De Mistura est désormais un médiateur onusien en suspens, son rôle de représentant personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le dossier du Sahara marocain étant temporairement gelé jusqu'à ce que toute la vérité éclate et que les enjeux cachés soient révélés."