Des activités terrestres dans le sud-ouest de l’Algérie, à quelques kilomètres de la frontière marocaine, ont commencé le 18 novembre jusqu’au 28 novembre.
L’opération s’appelle ‘bouclier du désert’, est une première opération de cette nature sur le territoire algérien, rassemble environ 200 soldats algériens et russes au terrain d’entrainement de Hammaguir à Bechar.
Le journal jeuneafrique a parlé de cette opération qui représente une accélération de la coopération militaire entre les deux pays.
D’après le jeuneafrique, le politologue Mohamed Chiker, de l’université Hassan II de Casablanca, y voit un clin d’œil – très relatif – à l’opération « Tempête du désert » (nom donné à l’opération militaire menée contre l’Irak en 1990 par une coalition internationale, sous la houlette des États-Unis), et donc une forme de réponse aux manœuvres militaires de l’alliance maroco-américano-israélienne.
« Ces manœuvres russo-algériennes interviennent quatre mois après la tenue de la 22e édition de l’African Lion, co-organisée par les Forces armées royales marocaines et l’armée américaine dans le sud du Maroc, et à laquelle les Israéliens ont participé pour la première fois », ajoute t-il.
Cette opération fait partie d’une longue série qui a commencé en 2017 et vise à renforcer la coopération militaire entre les deux pays, surtout dans la lutte conjointe contre la menace jihadiste dans le Sahel.
D’autres facteurs géopolitiques se superposent. Dans un contexte de climat de guerre froide avec le Maroc, l’Algérie s’est lancée dans une course aux armements pour devenir parmi les premiers importateurs des armes russes au monde.
D’après la presse algérienne, plus de 11 milliards de dollars est investi sur l’achat de chasseurs russes Sukhoï Su-75. Ce qui représente un avantage financier très important pour la Russie surtout durant la guerre qu’elle mène contre l’Ukraine depuis février 2022.
