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Ismail Al-Ghoul, journaliste pour la chaîne Al Jazeera, et Rami Al-Rifi, caméraman de la même chaîne, ont été tués ce mercredi par une frappe israélienne, alors qu'ils couvraient les réactions des habitants à la destruction de la maison du défunt chef Ismail Haniyeh dans le camp de réfugiés de Shati, à l'ouest de Gaza.
Le bombardement a eu lieu près de la maison détruite du martyr Ismail Haniyeh, chef du bureau politique du Mouvement de résistance islamique (Hamas), dans le camp de réfugiés de Chati, en présence de plusieurs journalistes.
Le correspondant d'Al Jazeera a rapporté qu'un drone israélien avait directement visé un rassemblement de journalistes devant la maison détruite du martyr Haniyeh. Les dépouilles des journalistes martyrs ont été transportées à l'hôpital Al-Ma'amdani.
Le correspondant a également souligné que la femme d'Ismail Al-Ghoul et leur fille unique ne pourront pas lui faire leurs adieux, car elles se trouvent dans le centre de la bande de Gaza, soulignant qu'elles ne l'ont pas vu depuis environ huit mois.
Le bureau de presse du gouvernement de Gaza a indiqué que le martyre de ces deux journalistes, Ismail Al-Ghoul et Rami Al-Rifi, porte à 165 le nombre de journalistes martyrs depuis le début de la guerre, le 7 octobre.
Les forces d'occupation avaient déjà maltraité et arrêté le martyr Ismail Al-Ghoul à l'hôpital Al-Shifa après que les forces d'occupation aient envahi le plus grand complexe médical de la bande de Gaza pour la deuxième fois en mars dernier.
Depuis le début de l'agression israélienne contre la bande de Gaza, les équipes d'Al Jazeera ont été prises pour cible par les forces d'occupation. En janvier dernier, le journaliste Hamza, fils de notre collègue Wael Al-Dahdouh, a été tué lors d'un bombardement israélien visant des journalistes à l'ouest de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.
