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Dans un développement récent concernant les déclarations du Représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations Unies, l'ambassadeur Amar Benjamâa, lors d'une séance de discussion au siège de l'ONU à l'occasion du 75e anniversaire de l'adoption de la Convention de Genève, le représentant du Mali à New York a fermement réagi aux accusations et allégations de l'Algérie, exprimant son étonnement face aux déclarations graves du diplomate algérien qui portent atteinte à la souveraineté du Mali.
Le représentant du Mali à New York a déclaré hier, vendredi : « Je suis surpris d'entendre un diplomate faire de telles déclarations graves et non vérifiées, basées sur des informations de presse non confirmées. »
Il a ajouté : « Je rappelle à mon collègue algérien que les forces de défense au Mali sont professionnelles et engagées dans la lutte contre le terrorisme afin de respecter les droits de l'homme et le droit international humanitaire, pour libérer notre territoire et protéger notre peuple. »
Cette réaction fait suite aux propos de Benjamâa, qui avait affirmé que le Conseil de sécurité devait tenir responsables « ceux qui ont causé le bombardement de plus de 20 civils maliens, en raison de leurs actions contre le droit international humanitaire », faisant allusion au groupe russe « Wagner ».
L'ambassadeur d'Algérie aux Nations Unies, Amar Benjamâa, a rappelé, lors de la discussion au siège de l'ONU à l'occasion du 75e anniversaire de la Convention de Genève, en réaction aux événements au Mali près de la frontière algérienne, que ceux qui ont appuyé le bouton pour lancer cette attaque ne sont responsables devant aucun tiers.
L'ambassadeur algérien a insisté sur la nécessité de mettre fin à ce qu'il a appelé « les violations des armées privées que certains pays utilisent », avertissant contre « l'absence de responsabilité de ces parties concernant leurs violations et les menaces qu'elles représentent pour la région ».
Il a ajouté : « Nous devons engager un débat sur les nouveaux dangers qui menacent nos pays, non seulement les dangers technologiques, mais aussi les armées privées que certains pays utilisent. »
En exprimant ses opinions à la fois graves et risibles, le représentant algérien Amar Benjamâa a oublié que son pays est celui qui a introduit les forces Wagner dans la région et a fait appel à elles avant leur arrivée au Mali et dans la région du Sahel.
En outre, l'Algérie, qui se vante du respect des États voisins, est celle qui abrite, soutient et appuie par tous les moyens les mercenaires du Polisario à Tindouf pour porter atteinte à l'unité du Maroc, un voisin qui l'a aidée et soutenue pendant la colonisation française, et que la junte militaire a transformé en un ennemi fictif, attaqué injustement chaque jour.
