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Abdelmadjid Tebboune, le président algérien, a gardé le suspens quant à sa candidature pour un deuxième mandat lors de la présidentielle anticipée du 7 septembre, lors d'une interview télévisée samedi soir. Il a déclaré qu'il ne répondrait pas à cette question pour le moment, affirmant que ce n'était pas encore le moment adéquat.
Toutefois, il a exclu tout conflit concernant son maintien ou son départ de la présidence. Interrogé sur la manière dont il trancherait entre les appels en faveur d'un second mandat et les conseils de son entourage immédiat de se reposer après des années de service à la patrie, il a simplement répondu que ce n'était pas le moment de discuter de cela.
Agé de 78 ans, Tebboune avait été hospitalisé en Allemagne pendant plusieurs mois après avoir contracté le Covid-19 fin 2020. La date anticipée de l'élection présidentielle, fixée au 7 septembre, a été annoncée le 21 mars sans explications officielles. Tebboune a justifié cette avance de trois mois en la qualifiant de purement technique.
Il a également profité de l'occasion pour annoncer des augmentations salariales pour les fonctionnaires, avec pour objectif de doubler les salaires d'ici 2026/2027. En outre, il s'est montré optimiste quant à la croissance économique de l'Algérie, prévoyant un PIB dépassant les 400 milliards de dollars à mi-2026, comparé aux 247 milliards en 2023 selon les estimations du FMI.
