Boudrika : Absence prolongée, rumeurs de gel d'adhésion et recherche d'un successeur au RNI

Le Rassemblement National des Indépendants (RNI) aurait décidé de geler l'adhésion de Mohamed Boudrika, député et président de la circonscription de Mers Sultan. Des sources internes au parti ont déclaré que "les rumeurs concernant Boudrika ne sont que des spéculations et que la question n'a pas été discutée au sein du bureau politique".

Cependant, d'autres sources ont confirmé les informations publiées, concernant le remplacement de Boudrika, président du Raja Club Athletic, par un autre membre de son équipe à la Chambre des représentants, pour assumer la responsabilité de secrétaire de la première chambre du Parlement.

Le parti RNI a décidé de ne pas prolonger le mandat de son siège au bureau de la Chambre des représentants, en raison de la présence continue de Boudrika en dehors du territoire national, pour des "raisons de santé", comme il l'a déclaré, ainsi que sa famille, sur les réseaux sociaux. Le parti devrait désigner le successeur de Boudrika à l'ouverture de la prochaine session parlementaire de printemps.

En attendant, le district de Mers Sultan à Casablanca vit dans le flou, avec un certain nombre de dossiers au point mort, en raison de l'absence prolongée de son président, Mohamed Boudrika, ce qui a poussé le parti RNI à lui chercher un successeur.

Selon des informations ce qui retarde le remplacement de Boudrika par un autre président du même parti, c'est la nécessité de réorganiser les alliances et le travail des dirigeants du RNI pour ne pas perdre la présidence de l'une des plus importantes circonscriptions de Casablanca".

A noter que le tribunal de première instance de Casablanca a condamné, mercredi 13 mars, Mohamed Boudrika, président du Raja Club Athletic et président de la circonscription de Mers Sultan, à une peine d'un an de prison avec sursis et à une amende.
Le tribunal a prononcé un jugement contre Boudrika pour émission de chèques sans provision et l'a condamné à payer une amende de 500 232 dirhams.

Auparavant, le tribunal de première instance de Casablanca avait condamné Mohamed Boudrika, en son nom personnel et en tant que représentant légal de la société "BM MATCO", signataire des chèques, à quatre ans de prison avec sursis et à une amende ferme de 8.839.000 dirhams.

Le verdict, rendu le 30 décembre 2022, stipule que Boudrika, en son nom personnel et en tant que représentant légal de la société susmentionnée, devra verser à la partie civile une indemnité de 2.130.000 dirhams avec les intérêts légaux à partir de la date de présentation, les frais et la contrainte au minimum.

Soulignons que Boudrika a quitté le Maroc pour "subir une intervention chirurgicale", mais qu'il n'est pas revenu depuis son départ, et que l'on signale "le ralliement de sa famille au lieu où il réside hors du Maroc".