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Concours du supérieur : colère des docteurs exclus par le ministère

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Le climat social s’alourdit dans le secteur de l’éducation. Les docteurs fonctionnaires du ministère de l’Éducation nationale, affiliés à l’Union marocaine du travail (UMT), ont exprimé leur vive colère après le refus de leur accorder les autorisations nécessaires pour se présenter aux concours de l’enseignement supérieur.

Dans un communiqué diffusé ce mardi, le bureau national des docteurs du ministère a dénoncé une « atteinte inacceptable » à leurs droits, qualifiant cette décision de recul grave en matière de reconnaissance des qualifications. Cette décision, selon eux, a été constatée lors des préparatifs des concours programmés pour juin 2025, en particulier à la suite des développements du samedi 8 juin.

Les docteurs, dont les candidatures ont été bloquées par plusieurs directions régionales, réclament un traitement équitable et l’octroi immédiat des autorisations permettant de participer aux concours. « Ce refus est en contradiction avec les principes de mérite et d’égalité des chances, et nuit gravement aux perspectives de carrière des fonctionnaires titulaires d’un doctorat », peut-on lire dans le communiqué.

Face à cette situation, le bureau annonce une montée en puissance de la mobilisation. Il prévoit une manifestation de protestation pacifique devant le siège du ministère de l’Éducation nationale, à Bab Rouah (Rabat), le mercredi 11 juin 2025. L’objectif : contraindre les autorités à revenir sur cette décision et à régulariser une situation jugée discriminatoire.

Les protestataires pointent également la responsabilité du ministère dans la gestion de ce dossier, l’accusant d’incohérence et d’entrave à la promotion interne des compétences. Le bureau appelle à une mobilisation massive et responsable de tous les docteurs concernés, afin de défendre collectivement leurs droits et exiger des réponses concrètes.

Ce nouveau bras de fer s’ajoute à une série de tensions sociales qui agitent régulièrement le secteur éducatif, déjà marqué par d’autres revendications liées aux conditions de travail, à la mobilité et à l’évolution de carrière. Le ministère, pour l’heure, n’a pas réagi à ces accusations.

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