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Le Maroc a intensifié ses efforts pour le développement agricole et la gestion de l'eau, avec des investissements massifs dans les barrages et l'irrigation. C'est ce qu'a souligné jeudi le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, lors de la 33ème session de la Conférence régionale de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique (ARC33), tenue à Rabat.
Akhannouch a rappelé que le Maroc a mis en place une politique de barrage et de développement d'un réseau d'irrigation, initiée depuis 2006 et intensifiée depuis. Des investissements considérables, de l'ordre de 14 milliards de dollars sur un cycle de 5 à 6 ans, ont été alloués à la gestion de l'eau, couvrant le dessalement de l'eau, la gestion des eaux conventionnelles et non conventionnelles, ainsi que la construction de nouveaux barrages. Cette implication témoigne de l'importance vitale que le Maroc accorde à cette ressource.
Le chef du gouvernement a souligné que la production d'électricité dépend également de l'eau, nécessitant une mobilisation efficace de cette ressource. Pour les pays africains comme le Maroc, cela requiert des financements importants.
Akhannouch a affirmé que le Maroc considère l'agriculture comme le moteur principal d'un développement inclusif, générant une valeur ajoutée et des produits de qualité. La transformation de ces produits, exploitant le potentiel des marchés locaux, crée de la valeur et accroît les revenus, en particulier pour les communautés rurales.
Pour soutenir ce développement, l'État a lancé un programme ambitieux sur cinq ans, d'un montant de cinq milliards de dollars, visant à harmoniser toutes les politiques publiques, notamment dans les domaines de l'éducation, de la santé, de l'électricité, de l'eau potable, de la lutte contre la désertification et du développement routier. Cela vise à revitaliser les régions les plus défavorisées en les intégrant dans un processus de développement dynamique.
Le chef du gouvernement a également évoqué les différents plans et stratégies adoptés par le Maroc, comme le « Plan Maroc Vert », pour consolider et promouvoir davantage ce secteur vital. Il a souligné l'importance des rencontres telles que celle de la FAO pour contribuer au progrès mondial et trouver des solutions.
Cette conférence, sous le thème « Systèmes agroalimentaires résilients et transformation rurale inclusive », offre une opportunité pour les pays africains d'échanger sur des solutions concrètes pour la sécurité alimentaire et l'amélioration de la production agricole, en vue d'un changement transformateur et durable dans les systèmes agroalimentaires à travers le continent.
