L’exécution de la loi de finances au terme du mois de juin 2025 fait état d’un déficit budgétaire de 24,8 milliards de dirhams, selon les données publiées par la Trésorerie Générale du Royaume.
Dans son dernier rapport trimestriel relatif à l’exécution de la loi de finances pour le deuxième trimestre 2025, la Trésorerie précise que ce déficit résulte des ressources ordinaires, hors recettes issues des emprunts, s’élevant à 319,8 milliards de dirhams, tandis que les dépenses, hors amortissement de la dette, ont atteint 344,6 milliards de dirhams.
Toutefois, en tenant compte des recettes liées aux emprunts, d’un montant de 73,2 milliards de dirhams, ainsi que de l’amortissement de la dette qui s’élève à 34,5 milliards de dirhams, l’exécution de la loi de finances révèle un excédent de ressources sur les dépenses de 13,9 milliards de dirhams.
Le total des ressources de l’État durant le deuxième trimestre 2025 s’est élevé à 393 milliards de dirhams, soit un taux d’exécution de 59,7 % par rapport aux prévisions initiales de la loi de finances. À noter que les arriérés de paiement de la TVA et les demandes de remboursement de la taxe sur les sociétés se chiffraient respectivement à 32,8 milliards et 3,5 milliards de dirhams à fin décembre 2024.
La composition des ressources de l’État se répartit comme suit : 53,8 % de recettes ordinaires, 18,6 % de recettes d’emprunts à moyen et long terme, 27,2 % de recettes provenant des comptes spéciaux du Trésor, et 0,4 % des revenus générés par les services publics gérés de manière autonome – SIGMA.
Par ailleurs, les dépenses totales de l’État pour le premier trimestre 2025 ont atteint 379,1 milliards de dirhams, soit un taux d’exécution de 52,6 % par rapport aux prévisions de la loi de finances.
Ces dépenses se ventilent en 49 % de dépenses ordinaires du budget général, 14,4 % d’investissements, 27,4 % d’émissions des comptes spéciaux du Trésor (CST) et 9,1 % pour le service de la dette.