Grâce à un climat d’affaires favorable et à un potentiel géologique reconnu, le Maroc surclasse en 2024 des poids lourds africains comme la RDC, le Ghana et l’Afrique du Sud. Classé 18e au niveau mondial sur 82 pays, le Royaume confirme son statut d’acteur incontournable sur la carte mondiale des investissements miniers.
Le Maroc s’impose en 2024 comme la première destination africaine pour les investissements dans le secteur minier, devançant des poids lourds historiques comme la République démocratique du Congo, le Ghana et l’Afrique du Sud. Selon le dernier rapport du Fraser Institute, centre de recherche canadien de référence, le Royaume se hisse à la 18e place mondiale sur 82 pays évalués, avec un score de 74,7 points sur 100, dépassant de peu le Botswana (73) et la Zambie (70,02).
Cette performance marque un net redressement par rapport à 2023, où le Maroc n’occupait que la 27e position sur 86. Le bond de neuf places témoigne d’une attractivité renforcée, portée par la diversité et la richesse du sous-sol marocain. À l’inverse, l’Éthiopie ferme le classement 2024, se positionnant comme la destination la moins attractive au monde pour l’investissement minier.
Si le Royaume brille dans l’indice du potentiel géologique, où il occupe la 11e place mondiale sur 58 pays avec 77,27 points, il enregistre un recul dans l’indice de perception des politiques publiques, passant de la 12e place en 2023 à la 28e en 2024. Ce score, bien qu’en baisse à 70,84 points contre 86,53 un an plus tôt, reste supérieur à celui de nombreux concurrents africains.
Sur la scène mondiale, la Finlande domine le classement devant le Nevada et l’Alaska, grâce à la combinaison d’abondantes ressources minières et de politiques d’investissement performantes. La Suède, la Norvège, l’Arabie saoudite et la Turquie figurent également parmi les destinations les plus attractives.
Le rapport repose sur une enquête menée auprès de 350 dirigeants et cadres supérieurs d’entreprises minières internationales, représentant près de 6 milliards de dollars investis en exploration en 2024. Les critères retenus incluent l’attractivité géologique, la fiscalité, la qualité des infrastructures et l’impact des politiques publiques sur le développement du secteur.
Avec ce nouveau classement, le Maroc confirme sa montée en puissance sur la carte mondiale de l’industrie extractive et se positionne comme un hub stratégique pour les investisseurs désireux de s’implanter en Afrique.